930 hab., 4 989 ha dont 700 de bois, chef-lieu de canton du département du Cantal dans l’arrondissement de Saint-Flour, 32 km au NO, dans la vallée de l’Allanche à 1 000 m d’altitude. Il était et reste un lieu de foires et marchés et propose une grande foire à la brocante et des fêtes lors de la montée à l’estive; deux petites fromageries. Titré «station verte de vacances» et «petite cité de caractère», il conserve des éléments de remparts et des maisons anciennes et s’est vu doter d’un collège public et d’un centre de rééducation. Une station de ski de fond a été équipée; un château de Mercœur (15e s.) subsiste au hameau de Maillargues, juste au sud du bourg, à ne pas confondre avec celui d’Ardes; le vélorail du Cézallier, pionnier du genre mais provisoirement fermé, emprunte la voie ferrée de Neussargues à Bort, qui suit la vallée de l’Allanche. La commune s’est agrandie en 1964 de celle de Chanet, à l’est, dont ne subsiste guère que l’ancienne église classée (12e et 15e s.). Allanche avait 2 500 hab. en 1806, 2 000 en 1886; la population diminue depuis et a encore perdu 170 hab. de 1999 à 2008. Le village est cependant le siège de la communauté de communes du Cézallier, qui s’étend sur le canton et sur celui de Condat (8 communes, 4 600 hab.). Le canton, limitrophe du Puy-de-Dôme, a 2 300 hab. (2 700 en 1990), 11 communes, 29 126 ha dont 3 192 de bois. Entièrement dans le Parc des Volcans, il occupe sur la planèze orientale du Cantal et le sud du Cézallier un plateau peu accidenté, sinon par les vallées de la Santoire (41 km) à l’ouest, qui rejoint la Rhue à Condat, et de l’Allanche (31 km) au centre, qui rejoint l’Alagnon à Neussargues. Mais, le long de la limite SE et NE, il est défoncé par les gorges de l’Alagnon et de la Sianne; on y voit des chaos de basalte et des tourbières, notamment à Landeyrat (100 hab., 2 128 ha), 9 km au NO d’Allanche, à 1 080 m. |