Allonzier-la-Caille

(2 220 Allonziérois, 962 ha dont 282 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CC du Pays de Cruseilles, 4 km au sud de Cruseilles, sur la route d’Annecy, à 640 m. Elle a reçu le gros échangeur qui assure la bifurcation de l’A41 vers Genève au nord, vers la Blanche (A40) à l’est, et les relations avec la N201. Le parc d’activités intercommunal de la Caille a attiré de petites entreprises; fabrique de stylos Pilot (120 sal.), à un groupe japonais; charpente LP (100 sal.), mécanique Gonzales (30 sal.); entretien de matériel Fenwick-Linde (30 sal.); pâtisserie Chevallier (60 sal.) distribution de fruits et légumes Pomona (110 sal.); transports Transfret (55 sal.), Schenker (45 sal.), Mory Ducros (25 sal.); négoce d’articles de sport Sportpulsion (30 sal.); magasin super U (25 sal.). Un peu au nord, à la limite de Cruseilles, les ponts de la Caille sont depuis longtemps connus: un premier pont suspendu audacieux de 190 m de long jeté en 1838 au-dessus du torrent des Usses, un second construit en 1928 et fait d’une seule arche en béton de 138 m de portée; finalement, le viaduc de l’autoroute est venu s’y ajouter. Au pied des ponts, se voient les ruines d’anciens bains, créés en 1847 et abandonnés en 1960 (sources sulfureuses). Le village est dominé par les hauteurs jumelles du mont Pelé (837 m) et du Crêt de la Dame (887 m), à peu près dans le prolongement du Salève. Le nom du village s’est allongé de «la Caille» en 1900 et la commune a absorbé en 1972 sa petite voisine Avregny, qui n’avait plus qu’une quarantaine d’habitants. Allonzier n’avait que 420 hab. en 1962 (contre 780 en 1872) et croît depuis. Elle a gagné 1 130 hab. après 1999 (+104%).

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