Aulnay-sous-Bois

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AULNAY-SOUS-BOIS ET SES QUARTIERS

82 100 hab. (Aulnaysiens) dont 530 à part, 1 620 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement du Raincy, 9 km au NE de la Porte de Pantin. Son territoire s’étend à l’est de l’autoroute A 3, entre le canal de l’Ourcq au sud-est et l’A 104 et l’A 1 au nord et au nord-ouest. Il touche au nord à Gonesse, au sud à Bondy, à l’est à Sevran. Il est traversé par la N 2, divisée en deux voies parallèles qui portent les noms de Cézanne et de Chagall, et plus au sud par la D 115 sinueuse et aux noms changeants, ainsi que par la voie ferrée de Paris-Nord vers Soissons et Hirson.

La partie septentrionale du territoire est occupée par les usines Citroën, qui bordent l’autoroute du Nord et occupent 170 ha depuis 1973; elles emploient 4 700 personnes et contribuent à diverses productions, surtout au montage des voitures C2 et C3; elles abritent un conservatoire des modèles de la firme (non public). Elles sont séparées du reste de la ville par le parc paysager Robert Ballanger (29 ha, avec un complexe de sports), et par le vaste parc départemental du Sausset (200 ha, à moitié à Villepinte), orné au sud du réservoir de la Ferme de Savigny.

Au nord-ouest, la commune englobe la plus grande partie du marché-gare Garonor dans le triangle entre A 1 et A 3, le centre commercial régional Parinor (O’Parinor depuis 2008), l’échangeur A 3-N 2, plus la zone industrielle de la Fosse à la Barbière, relayée au sud de la N 2 par la zone industrielle des Mardelles et celle de la Garenne. L’hôtel de ville est au centre-est du territoire, près de Sevran, dans le quartier du Moulin Neuf; il fait le lien entre les deux autres éléments de centre-ville, l’un au nord-ouest, correspondant à l’ancien bourg, dans la vallée de la Morée, autour de l’église et du petit parc Gainville, l’autre au sud-ouest, près de la gare côté sud, autour du petit parc Dumont; chacun a son marché et divers services administratifs.

Le dessin des rues (v. la carte) porte la trace d’urbanisations successives et sans plan d’ensemble, mais présente quelques régularités, comme dans le quadrillage de rues du quartier Nonneville au sud-ouest, ou le plan semi-radioconcentrique du quartier Centre-Gare près de la gare. Celle-ci, en position assez centrale, est desservie par le RER B, et également terminus du T 4 qui utilise l’ancienne ligne dite des Coquetiers qui traverse Livry-Gargan, Pavillons-sous-Bois et Villemomble et aboutit à la gare de Bondy. Trois vastes ensembles de grands immeubles en barres et tours se remarquent au nord du territoire communal: la Rose des Vents au-delà de la N 2; le Merisier au sud, prolongé jusque vers le centre le long de l’axe représenté par la rue Jacques Duclos; la Ville Neuve plus à l’est. Le vaste groupement d’immeubles dénommé La Rose des Vents, Cité Emmaüs, le Merisier, les Étangs forme une «zone urbaine sensible» de 193 ha et 23 600 hab., qui a également le statut de «zone de rénovation urbaine» et de «zone franche urbaine» et atteint au nord la limite des grands parcs.

La ville est divisée en cinq groupes de douze quartiers: au nord, Merisiers-Étangs et Edgard-Degas Ouest et Est; à l’est, Savigny-Mitrey (avec la Ville Neuve) et Gros Saule; au centre-est, Vieux Pays-Roseraie-Bourg et Mairie-Paul Bert; à l’ouest, toute la bordure de la commune avec Nonneville au sud de la voie ferrée, Balagny-la Plaine-Tour Eiffel entre la voie ferrée et la N 2 et Cité de l’Europe près de la N 2; au sud-est, les quartiers Prévoyants-le Parc et Chanteloup-Pont de l’Union, ce dernier assorti de la zone industrielle de Chanteloup à la bifurcation des voies ferrées vers l’est.

La ville a 6 collèges publics et un privé, 3 lycées publics dont un professionnel et un lycée privé, un institut médico-éducatif et un institut d’éducation motrice, deux centres d’aide par le travail; elle accueille le centre hospitalier Robert Ballanger qui totalise 830 places dont 480 lits médicaux et 270 en psychiatrie, et emploie 1 700 salariés, et 4 maisons de retraite plus l’annexe de l’hôpital de gérontologie Bigottini de Sevran dans un parc du quartier Prévoyants-le Parc, la clinique de l’Est Parisien ou clinique d’Aulnay (250-400 sal., 170 lits). Aulnay entretient un Espace Jacques Prévert avec théâtre, une école d’art plastique Claude Monet, la salle de concerts du CAP, des festivals de musique militaire et de hip hop; elle s’orne de la roseraie Henri Daumier, créée en 1970 sur 7 700 m2 et riche de 2 500 rosiers, et de quatre autres parcs. La commune est très fleurie (4 fleurs).

Outre Citroën, les principaux employeurs sont les fabriques de produits pharmaceutiques Guerbet (250-400 sal.) et de cosmétiques de L’Oréal (250-400 sal.), les installations électriques Bentin (100-200 sal.), les levages et échafaudages Entrepose (100-200 sal.), la carrosserie MA France (ex-Magnetto Automotive, 360 sal., sous-traitant du groupe PSA). Dans les services et commerces figurent l’Immobilière 3F(100-200 sal.), un hypermarché Carrefour (500-1 000 sal.) et un magasin Castorama (100-200 sal.), les nettoyages 3FCPlusNet (250-400 sal.), ISS Abilis (250-400 sal.), STN (250-400 sal.), TZ (100-200 sal.), les transports TNT (200-500 sal.) et Vaquier (100-200 sal.).

La commune se nomme Aulnay-sous-Bois depuis 1903; auparavant, elle était Aulnay-lès-Bondy. Le nom est une allusion à l’ancienne forêt de Bondy. Elle n’avait encore que 600 hab. en 1851, et a entamé sa croissance peu avant 1900: 2 800 hab. en 1901, 7 100 en 1911, 31 400 en 1931; de 38 500 hab. en 1954 elle est passée à 61 500 en 1968, et culminé à 82 300 hab. en 1990. À gauche depuis 1928 au moins, la municipalité a été tantôt dirigée par le Parti communiste, tantôt par le Parti socialiste, à l’exception des années 1983-2008 où elle avait été conquise par l’UMP. Le maire est Gérard Ségura, socialiste, ancien instituteur. La commune est divisée en 2 cantons; celui du Nord est tenu par G. Ségura, celui du sud par un UMP.