Bapaume

(4 070 Bapalmois, 576 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement d’Arras, 23 km SSE de la préfecture, dans la CC du Sud-Artois. La ville fut fortifiée sous Charles-Quint et par Vauban, mais il n’en reste que le vieux donjon et un élément de bastion, plus des souterrains qui ont été remis en état. Pourtant, après le démantèlement de ses fortifications, Bapaume fut encore un lieu de bataille, en janvier 1871 puis en 1914-1916. La ville est sur la N17; l’autoroute du Nord passe juste à l’est (échangeur), ainsi que la ligne du TGV.

Bapaume héberge un centre de détention national mis en service en 1990 (600 places), un collège public et un privé, un lycée professionnel public et un institut agricole privé (Saint-Éloi), un centre hospitalier (260 lits dont 25 médicaux), un institut médico-éducatif (75 places), une maison de retraite (85 places) et quelques ateliers: maroquinerie Selmo-Jelen (250 sal., groupe Auguste Thomas), carrosserie Delcroix (85 sal.), matériel ferroviaire roulant Sari (Inveho, 80 sal.); supermarchés Leclerc (75 sal.) Intermarché (40 sal.) et Carrefour (40 sal.), transports Duminil (50 sal.) et Satra (Ziegler, 50 sal). La population a d’abord culminé à 3 300 hab. en 1881 avant de baisser puis de se tenir aux environs de 2 800 hab. dans l’entre-deux-guerres; elle a augmenté à partir de 1950 et jusqu’en 1999, mais a perdu 660 hab. depuis 1999. La ville est le siège de la communauté de communes du Sud Artois, qui associe 64 communes et 27 300 hab.

Le seuil de Bapaume, est un léger ensellement des terrains à l’est des collines de l’Artois, entre les bassins de la Somme et de la Scarpe, par où passent le canal du Nord, l’autoroute A1 et le TGV Paris-Lille. Ses villages sont petits; nombre d’entre eux ont été détruits en 1871 et à nouveau en 1916-1917; quantité de cimetières militaires y sont éparpillés.

Le nouveau canton de Bapaume a 75 communes et 36 100 hab.

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