Beynes

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Le site de Beynes

7 600 hab. dont 400 à part, 1 856 ha dont 432 de bois, commune des Yvelines dans le canton de Montfort-l’Amaury, 13 km au NNE du chef-lieu dans la vallée de la Mauldre. Elle est surtout connue par le tréfonds, comme site d’un vaste stockage de gaz souterrain, distribué en 1956 entre deux réservoirs à -430 et -730 m, stockant 1,2 milliard de mètres cubes. Les 36 têtes de puits se dispersent dans la forêt domaniale de Beynes à l’ouest, et à ses abords; les installations industrielles sont dans la vallée de la Mauldre au sud de la ville, côté ouest. L’ensemble emploie sur place une cinquantaine de salariés.

Le centre-ville est en fond de vallée, au confluent de la Mauldre et du Maldroit, qui vient de l’est. Il a une gare sur la voie de Mantes à Versailles qui passe sur la rive droite, où s’est développé le quartier de la Garenne et où sont les ruines et les fossés du vieux château fort. Sur le plateau à l’est subsiste le camp militaire de Frileuse, dont les 256 ha dominent les vallées de la Mauldre, du ru de Gally au nord et du Maldroit au sud; après avoir hébergé un régiment d’infanterie, il est affecté depuis 1997 à un groupement de gendarmerie mobile et au Groupement de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), fort de 370 personnes et qui comprend le groupe de sécurité de la présidence de la République. Le camp est flanqué à l’est par le vaste lotissement du Val des Quatre Pignons, au sud par celui des Chênes, étagé en terrasses sur le versant gauche du Maldroit et prolongé sur le promontoire de confluence par les immeubles de la résidence de la Petite Mauldre.

Le hameau de la Maladrerie est au nord de la commune, au confluent de la Mauldre et du ru de Gally; celui de la Couperie est à l’ouest à la limite nord de la forêt, ceux de Haute et Basse Pissotte à la pointe sud-ouest, près de Sault-Marchais; l’aqueduc de l’Avre passe dans la partie sud du finage. Beynes a une église du 11e s. à nombreuses chapelles latérales et beau clocher carré, un collège public, le centre culturel de la Barbacane. De plus de 1 100 hab. dans la première moitié du 19e s., la population s’était abaissée jusqu’à 750 entre 1880 et 1940; elle a sauté à 5 500 en 1975, 7 600 en 1982 et s’est stabilisée depuis.