Boissy-Saint-Léger

16 500 hab. (Boisséens) dont 220 à part, 894 ha dont 648 de bois et parcs, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Créteil, 6 km au sud-est de la préfecture. La plus grande partie de son territoire s’étend sur le plateau de Brie. Celui-ci, très boisé, comprend la forêt régionale de Gros-Bois et le domaine de Gros-Bois; il est échancré au sud-est par un vallon descendant en direction du sud-est vers le Réveillon.

Le vaste château de Gros-Bois (ou Grosbois), largement du 19e s. mais sur une base du 16e s., fut au maréchal Berthier. Son domaine de 410 ha est devenu un centre international d’entraînement hippique géré par la Société d’encouragement du cheval français (SECF, plus connue comme Le Cheval Français), qui l’a acheté en 1962; il est réputé «capitale mondiale du trot» avec plusieurs pistes, de nombreuses allées cavalières, un centre de formation d’apprentis des métiers hippiques et 1 520 boxes disponibles autour des bâtiments de Tourne-Bride sur la N 19, laquelle fixe ici la limite méridionale de la commune; un musée du trot s’ouvre en 2010.

La mairie et les quartiers Centre, le Progrès et Saverau sont au nord-ouest de la forêt, de part et d’autre de la N 19. Au-delà vers le nord-ouest, le relief descend vers la plaine de la Marne; le chemin de fer venant de la Bastille et de Vincennes dessine une large courbe au pied du talus et offre la gare du RER A Boissy-Saint-Léger. La partie à l’ouest de la N 19 et au-delà de la voie ferrée y est entièrement urbanisée dans le grand ensemble de tours de la Haie-Griselle, organisé autour d’un petit lac et doté d’un centre commercial; les 2 500 logements sont de 1973-1984. De l’autre côté, de grands bois entourent le château de Piple et descendent sur le talus et dans la plaine. Ils sont prolongés vers le nord-ouest par le parc d’activités de la Haie-Griselle.

La ville a une médiathèque et un centre culturel, deux collèges publics et un cours privé (collège et lycée), une maison de retraite, une maison d’accueil spécialisée et un foyer pour handicapés. les principales entreprises sont celles des télécommunications Tege (50 à 100 sal.), du secrétariat d’entreprises HCP (50 à 100 sal.) et du soutien aux entreprises Ares (100 à 200 sal.), un hypermarché Géant Casino (100 à 200 sal.); gardiennages Avant-Garde (50 à 100 sal.) et Forestall (50 à 100 sal.), nettoyages Derichebourg (250 à 500 sal.), Zéphyr (100 à 200 sal.), transports Sogep (50 à 100 sal.). France Telecom (100 à 200 sal.) et la RATP (100 à 200 sal.) sont également présents. Deux sociétés héritières d’une famille d’horticulteurs (Lecoufle et Vacherot & Lecoufle) se sont spécialisées dans la culture des orchidées sous serre, lancée en 1886 par Henri Vacherot.

Boissy évoque le buis et Saint-Léger était le nom de la paroisse; le nom révolutionnaire fut Boissy-la-Montagne. La commune avait 630 hab. en 1851, 1 100 en 1901 et a crû d’abord lentement: 2 600 hab. en 1936, 5 100 en 1968; le mouvement s’est accéléré jusque vers 1985 (14 000 hab.) puis a ralenti. La municipalité a été longtemps socialiste (1977-1995), a été conquise par l’UMP (1995-2008) puis est repassée à gauche. Le maire est Régis Charbonnier, divers gauche, redevenu socialiste après une exclusion provisoire. Le canton a 35 600 hab., 2 communes avec Limeil-Brévannes, 1 587 ha. Le conseiller est le maire de cette seconde commune, Joseph Rossignol, ancien socialiste passé au Parti de Gauche, ancien député.