Bondoufle

9 600 hab. (Bondouflois), 676 ha, commune de l’Essonne dans le canton Sud d’Évry, 5 km OSO de la préfecture, dont elle est séparée par le territoire de Courcouronnes. Son finage est parcouru au nord par la Francilienne, qui offre un échangeur à l’angle nord-est, à la limite de Ris-Orangis; de ce croisement part une route (D 31 puis D 312) qui fait les trois quarts du tour de la commune par le sud, où elle contourne le grand terrain de golf qui occupe tout le sud du finage où il accueille des lotissements de villas. Au nord de la Francilienne est le parc de Saint-Eutrope, avec un petit train. La voie rapide est flanquée au sud par les zones d’activité de la Marinière, où est notamment le centre de tri postal de l’Essonne. Au sud-ouest de la commune, a pris place la zone d’activités des Bordes. Au nord-est, un grand stade Robert-Bobin de 18 500 places sert aux équipes de France espoirs et féminines de rugby et de football.

Bondoufle n’avait que 170 hab. en 1936, 280 en 1968, puis sa population a bondi à 2 100 hab. en 1975, 8 100 en 1982; elle poursuit sa croissance à un rythme plus modéré. La ville a un collège et un lycée publics, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite (Jardins de Cybèle, 50 sal.) et d’assez nombreuses entreprises: pièces en plastique Composite Industrie (170 sal.), emballages métalliques légers Alltub pour cosmétiques (100 sal.), édition vidéo Cinram (90 sal.), brochage Brofasud (70 sal.), confiserie France Bonbons (50 sal.), installations électriques Spie (direction régionale, 600 sal.); fonds de placement Supratec (150 sal.), négoces d’articles de bureau Anfa Corporate Express (150 sal.), d’articles ménagers Argos Hygiène (110 sal.), de confiserie Supergroup (105 sal.); blanchisserie Elis (MAJ, 60 sal.); transports Kuehne Nagel (ACR, 230 sal.), Publidispatch (60 sal.), transports par bus Transevry (200 sal.); maçonneries Levaux (180 sal.) et Stefco (130 sal.). Un ancien site de l’Imprimerie Nationale, au sud, a été acquis en 2005 par le groupe allemand Arquana (Evry Rotatives, 80 sal.), qui en a revendu les murs à un investisseur britannique Printec puis a liquidé l’imprimerie en 2008.