10 100 hab. (Péageois) dont 330 à part, 1 371 ha, chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Valence, 19 km au NE de la préfecture sur la rive gauche de l’Isère, face à Romans-sur-Isère. Sa croissance a été nettement plus lente que celle de Romans (6 500 hab. dans les années 1930, 8 000 vers 1965) et a plafonné ensuite, avant de reprendre une assez forte croissance après 1985, un peu en relais de Romans. L’autoroute A 49 frôle la ville au sud (deux échangeurs). Ses activités complètent celles de Romans: même si l’entreprise de chaussures Stéphane Kelian (190 sal.) a été fermée en 2005, la ville a des entreprises notables: la première fabrique de brioches de L’Appétit de France (150 sal.), au groupe Maître Fournil depuis 1990, qui a créé une autre usine à Romans; la bagagerie Wolski (130 sal.); DBC Dauphimaille qui confectionne des vêtements pour enfants (70 sal.), Courbis qui fait des moules et modèles (50 sal.), Lambert (40 sal.) des machines de boulangerie, Nature Cos des cosmétiques (Couleur Caramel, 40 sal.), Bourguignon du matériel agricole (35 sal.). Dans la commune sont aussi le groupe Cégélec (140 sal.) et l’entreprise de nettoyage ADN (65 sal.); centre commercial Géant Casino (140 sal.) avec des magasins comme M.Meuble (25 sal.); ingénierie Geo Plus (40 sal.), informatique Impuls (25 sal.) et LD Système (20 sal.); travaux publics Cheval (130 sal.), maçonneries Cheval (85) et Bâtir 2020 (40 sal.). La ville est équipée d’un lycée et de deux collèges publics, un collège privé, une maison familiale rurale, une clinique de 109 lits (La Parisière, 160 sal.). La commune avait déjà 5 000 hab. à la fin du 19e s.; sa population a constamment augmenté au 20e s.; elle a gagné 250 hab. de 1999 à 2004. L’agglomération déborde à l’est sur Chatuzange-le-Goubet. La communauté de communes du canton de Bourg-de-Péage siège en ville et correspond bien au canton. Le canton a 26 200 hab., 15 communes, 27 329 ha; il s’étend tout le long de la rive gauche de l’Isère, du confluent à la limite orientale du département, essentiellement en plaine, mais il monte un peu au sud-est sur les premiers reliefs du Vercors. C’est ainsi que Barbières (660 Barbiérois, 1 440 ha dont 613 de bois), 12 km au SE de Bourg à 432 m, atteint 1 308 m à la Pierre Chauve et 1 302 au Rocher du Roi Gros Nez, que sépare le col de Tourniol (1 145 m) par où passe une route d’accès au Vercors; ruines du château de Pélafol au-dessus du village, fabrique de carrosseries (SERT, Société d’études et réalisations thermiques, 25 sal.). La population a crû depuis le creux des années 1930 (350 hab.). Le village de Rochefort-Samson (780 Samsonnais, 2 459 ha dont 856 de bois), 2 km au NNE de Barblères, est également au pied du Vercors et son ban atteint 1 330 m aux rochers des Deux Sœurs; site de vol libre à la Combe d’Oyans. La commune était tombée à 430 hab. en 1975. Beauregard-Baret (560 Beauregardois, 2 344 ha dont 1 168 de bois), 12 km ESE de Bourg-de-Péage à 4 km NE de Rochefort, à 457 m, est dans la même position; son territoire atteint à l’est la montagne de Musan (1 295 m), et va au NO jusqu’à la rive de l’Isère. La population a dépassé 1 700 hab. en 1861 puis a décliné jusqu’en 1975 (320 hab.); son nom était seulement Beauregard avant 1920. Entre temps, la commune a perdu le territoire de Jaillans (610 Jaillanais, 904 ha), 5 km au nord et entièrement en plaine, émancipée en 1950 avec 400 hab. Hostun (770 Hostunois, 1 824 ha dont 678 de bois) disperse ses maisons au nord de Beauregard et monte sur le versant opposé au Royans; Polyplastiform (100 sal.) y fabrique des composants pour l’industrie de la chaussure; plastiques Exsto (20 sal.), sables et granulats Sika (40 sal.). Hostun a gagné 80 hab. de 1999 à 2006 La Baume-d’Hostun (370 Baumois, 846 ha dont 309 de bois) est à la pointe nord-est du canton, à l’entrée du Royans; mortiers et bétons Placeo (Rocland, 150 sal.), ateliers de plasturgie (Drômoise des Plastiques, 65 sal.) et de mécanique (Marcel, 35 sal.); maison de santé (convalescence), échangeur de l’A 49 et de la N 532, viaduc autoroutier et usine électrique sur l’Isère, restaurant d’autoroute (Srad, 25 sal.). À Charpey (920 Charpenois, 1 548 ha), 13 km SSE du chef-lieu, golf de Valence au hameau de Saint-Didier: meubles Th. Goux (30 sal.). Charpey a eu plus de 1 800 hab. en 1851; mais elle a perdu successivement en 1873 le territoire de Bésayes (930 Bésayens, 953 ha) au nord, en 1954 celui de Saint-Vincent (260 hab.), nommé à cette occasion Saint-Vincent-la-Commanderie (400 Commandériens, 1 334 ha dont 716 de bois) au sud-est, dont le finage monte à 1 097 m. Bésayes est entièrement en plaine; créée avec 760 hab., descendue à 500 dans les années 1950, la commune croît lentement depuis; elle héberge une entreprise de travaux publics (Bonnardel, 35 sal.). La partie occidentale du canton est partagée entre les grandes communes de Châteauneuf-sur-Isère et Alixan. |