43 000 hab. (Burgiens) dont 2 400 à part, 2 386 ha dont 734 de bois, préfecture du département de l’Ain. La ville est à 8 km à l’ouest du Revermont et fait le lien entre la Dombes au sud-ouest et la plaine de Bresse au nord-ouest. Elle y tient une étoile de 6 grandes routes complétée par un carrefour ferroviaire, et bénéficie de la jonction des autoroutes A 40 et A 39, qui contournent la ville par le nord et l’est, ainsi que des voies ferrées de Lyon à Besançon et de Mâcon à Genève. C’est depuis longtemps un chef-lieu, qui fut la capitale de la principauté de Bresse et une ville fort active au 16e s. Les symboles du pouvoir, hôtel de ville, palais de justice, collégiale renaissance (16e s.), théâtre, trônent en plein milieu d’un pentagone de boulevards bordé à l’est par le cours discret de la Reyssouze, et qui contient de nombreux hôtels anciens, surtout du 16e s. Près des boulevards, les anciens domaines religieux de plusieurs couvents procurent jardins et grands bâtiments, préfecture comprise au SO, et le grand champ de foires et marchés avec halles au NE. À 1 km au SE du centre à l’extérieur des boulevards, Marguerite d’Autriche a fait construire au début du 16e s. le monastère bénédictin de Brou. L’intérieur de l’église est somptueux, le toit en tuiles vernissées; le monastère, organisé autour de trois cours avec cloître, a été transformé en musée avec bibliothèque. L’ensemble est l’un des tout premiers monuments de la région. Bourg (on prononce Bourk) est «en Bresse» depuis 1955; la commune a eu 10 000 hab. en 1840, 20 000 en 1906, 30 000 en 1960 et a plafonné à 42 200 hab. (sdc) en 1975, puis sa population a légèrement diminué. L’évaluation pour 2005 est de 41 300 hab. sdc, soit un peu plus que de 1980 à 1999. La ville, fleurie (trois fleurs), est un actif centre tertiaire, doté d’enseignements supérieurs: IUT (quatre départements, dont informatique), IUFM, centre universitaire (droit, langues, économie, histoire), école de commerce; elle a quatre lycées publics et un privé, cinq collèges publics et trois privés, un centre hospitalier public de 550 lits (950 au total) mais à Fleyriat dans la commune voisine de Viriat, et une clinique privée Convert de 190 lits (270 sal., groupe CGS); maisons de retraite (La Pergola, 65 sal., groupe Emera-Bourbon) et la Doyenne de Brou (50 sal., groupe Medica), centre d’aide par le travail et institut médico-éducatif. Un parc des expositions Ainterexpo (sic) est à la sortie SE au-delà de Brou. À la sortie NE de Bourg, le centre technique Alimentec se veut un technopole, réunissant des institutions de recherche, deux départements d’IUT et des entreprises sur un parc de 70 ha, créé en 1992 et regroupant 300 personnes. L’industrie a commencé surtout avec l’apparition de la Tréfilerie et Câblerie de Lyon en 1918; elle a eu jusqu’à 1 500 salariés puis est devenue Tréfilunion, enfin Tréfileurope et emploie encore 430 personnes, mais sous la houlette du groupe indien Mittal. La principale usine actuelle de Bourg est celle des poids lourds Volvo (Renault Trucks), qui emploie 1 200 salariés, produisant 23 000 véhicules par an et entraînant de nombreuses sous-traitances; issue d’une usine Berliet installée en 1963, passée en 1980 à RVI (Renault Véhicules Industriels), elle est en expansion, profitant du déclin de l’usine espagnole de Villaverde. Le groupe régional de poids lourds et de garages Bernard, fort au total de 2 100 personnes dont 650 à Bernard Trucks, emploie 140 salariés dans les ateliers des véhicules industriels Bernard; Cofamat-Métaco (50 sal.) assemble des bennes et remorques. Les autres emplois industriels sont diversifiés: câbles électriques Nexans (260 sal.), treillages en inox Ugitech (Arcelor, 120 sal., ex-Sprintmetal); lingerie Lejaby (110 sal.) à l’états-unien Warnaco; matériel d’anesthésie et réanimation Int Air Médical (50 sal.); et tout un ensemble agro-alimentaire, qui bénéficie du technopole de génie alimentaire Alimentec depuis 1992, et d’un des tout premiers marchés aux bovins de France (120 000 animaux par an): viandes des Abattoirs des Crêts (90 sal.), de la Coopérative d’abattage de Bourg (60 sal.) et Tropal (60 sal.), Laiterie de Bresse (110 sal.), volailles L’Européain (sic, 60 sal.), Bridon (traiteur, 65 sal.). Les emplois tertiaires équilibrent largement cet assortiment. Les transports juxtaposent la Sncf (450 sal.), TDB (Dupont-Bedu, 140 sal.), La Flèche bressane (70 sal.), Carpostal-Setub (Transports urbains de Bourg, 80 sal., également au groupe Bernard), la Régie départementale des transports de l’Ain (70 sal.), etc. Négoce et distribution sont représentés par EdF-GdF (670 sal.), un hypermarché Carrefour (340 sal.), un centre Leclerc (140 sal.) et des supermarchés Champion (60 sal.) et Intermarché (80 sal.), les distributeurs de produits agricoles Cérégrain (200 sal.), de fournitures industrielles Cyclades (plate-forme logistique de 240 sal.), d’aciers et produits industriels Martin-Belaysoud (Tereva, 130 sal.), d’électroménager Codep (70), de pièces d’automobiles Autodistribution (60 sal.), de matériaux Point P (50 sal.). Le reste est surtout dans les garages et l’informatique, ainsi que dans le bâtiment, le logement et les services associés: constructeurs Floriot (250 sal.), Bressane de travaux publics (SBTP, 150 sal., groupe Viviany), Guerrier (80 sal.); immobilier Opac (480 sal.), Semcoda (270 sal.) et Euralis (100 sal.); installations électriques Gérard Perrier (Soteb, 110 sal.); nettoyage Carrard (groupe hollandais Vebego, 230), GSF Mercure (200 sal.), Vitsolnet (90 sal.); blanchisserie et location de linge Initial BTB (180 sal., ex-Favrat, au britannique Rentokil); travail temporaire Ratt (170 sal.); création d’espaces verts Carré Bleu (Mainaud, 65 sal.). La commune de Bourg bénéficie au SE, à Bouvent, autour d’un étang, d’une base de loisirs et du golf de Bouvent. Au nord du centre, les quartiers d’immeubles collectifs de la Reyssouze et du Pont des Chèvres sont classés en «zone urbaine sensible». Le maire de Bourg est Jean-Michel Bertrand, UMP, ancien député, biologiste. Bon site http://www.bourg-en-bresse.org. La communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse réunit 15 communes et 67 400 hab. sur 28 446 ha. L’unité urbaine est donnée pour 57 200 hab., l’aire urbaine pour 101 000 hab. (76e en France). L’arrondissement a 295 400 hab., 24 cantons, 219 communes, 310 478 ha. La commune est divisée en 3 cantons, qui s’y limitent. |