Bruyères-le-Châtel

3 100 hab. (Bruyérois), 1 290 ha dont 622 de bois, commune de l’Essonne dans le canton d’Arpajon, 5 km à l’ouest du chef-lieu. Elle a une église classée, un château avec parc (14e et 18e s.), le menhir de la Pierre Beaumirail au bord de la Rémarde, plus un parc d’aventures et parcours en arbres Floreval. Le hameau de Verville complète à l’ouest la petite agglomération. Le finage est bordé au sud par la vallée de la Rémarde, occupée par le grand bassin de retenue de l’Orge près du confluent de l’Orge et de la Rémarde, et près de laquelle se dresse le château d’Arny (19e s.). En amont, la petite vallée de la Charmoise, affluent de gauche de la Rémarde, a fixé au sud-ouest de la commune le hameau d’Arpenty. Le finage communal englobe au nord la butte qui porte la forêt départementale de la Roche Turpin et monte à 167 m.

Au pied de la butte à l’est, le camp militaire de Linas-Montlhéry empiète sur la commune; le Commissariat à l’Énergie Atomique y emploie 2 000 personnes à la simulation du comportement et des effets de l’arme nucléaire; le TGCC (Très grand centre de calcul) y dispose depuis 2005 d’une puissance de plus de 50 Tflops (50 000 milliards d’opérations par seconde) en associant plus de 4 000 processeurs, et stockant un pétaoctet (un million de milliards d’octets) de données par le supercalculateur Tera-10 de Bull; il sera suivi par un Tera-100 pétaflopique (visant le million de milliards d’opérations par seconde), selon un contrat CEA-Bull signé en 2009. Des recherches sur la structure de l’univers (projet Horizon) ont également lieu sur le site, qui s’accompagne d’une filiale civile Teratec et se définit comme technopole. Un négoce de produits pour animaux de compagnie Vitakraft (190 sal.) occupe le site de l’ancien château de Morionville (18e s.), dont il ne reste que quelques vestiges. Une gare du RER C est proche, mais sur le territoire de Breuillet. La commune avait 840 hab. en 1936, puis sa population est montée à 2 100 en 1975, 3 000 en 1999.