Cognin

6 200 hab. (Cognerauds) dont 270 à part, 448 ha, chef-lieu de canton du département de la Savoie dans l’arrondissement de Chambéry, en banlieue SO de la préfecture. C’est depuis longtemps une commune de résidence bourgeoise, qui conserve plusieurs châteaux comme celui de Corinthe (16e s.) et celui du Forezan (19e s. néoclassique, avec un grand parc), mais dont la population a beaucoup augmenté. Elle a un collège public, un lycée professionnel agricole, un supermarché U (45 sal.). Opinel y avait transféré son usine de Maurienne, qui emploie encore une trentaine de personnes mais a été doublée par la nouvelle usine de la Revériaz à Chambéry; sérigraphie Sagip (25 sal.), espaces verts Gonthier (25 sal.); traitement des déchets Scavi (40 sal.). Cognin avait 1 300 hab. en 1901 et n’a pas cessé de croître durant presque tout le 20e s., passant par 3 000 hab. en 1955 et culminant à 6 100 hab. (sdc) en 1982, avant de fluctuer un peu.

Le canton a 13 000 hab., 6 communes, 5 609 ha dont 2 080 de bois. Il s’appuie à l’ouest sur la barre de l’Épine, qui monte à 1 203 m au SO de la commune de Vimines (1 500 Vimenais, 1 423 ha dont 324 de bois), dont le village est à 496 m et qui est traversée en tunnel par la voie ferrée de Lyon à Chambéry. Sa population augmente depuis les 640 hab. de 1968 (elle en avait eu 1 400 entre 1820 et 1850) et serait montée à 1 660 hab. en 2003. Vimines, dont le nom vient des oseraies, a quelques restes médiévaux (deux donjons, maison forte). Elle est séparée de Saint-Cassin (700 Saint-Cassinois, 1 479 ha dont 1 001 de bois, à 485 m) par les petites gorges de l’Hyère, que suivent la N 6 et la voie ferrée. Saint-Cassin est la seule commune du canton à mordre nettement sur le relief de la Chartreuse (1 419 m au Corbeley), ce qui lui vaut d’être incluse dans le Parc régional de la Chartreuse; une cascade tombe au-dessus de l’Hyère. Saint-Cassin n’avait que 410 hab. de 1954 à 1970; elle en a gagné environ 70 de 1999 à 2007. Plus près de Chambéry, Jacob-Bellecombette est plus peuplée.