plateau de laves basaltiques au sud de Privas, d’axe NO-SE, de 18 km de long et une dizaine de large en son milieu; il va du rebord cévenol jusqu’au-dessus du Teil où il domine le Rhône. Ses bords sont découpés en feuille de chêne par les nombreux vallons qui descendent vers le Rhône. Sa surface, vers 750 m, est très plate et nue, en pelouses rases et landes; de très petits villages et quelques mas isolés y sont établis. Les pentes raides des talus de bordure offrent de beaux promontoires, buttes-témoins et points de vue, et recèlent des grottes. Le nom, parfois employé au pluriel (les Coirons) a la même racine kar que de nombreux toponymes évoquant la pierre, les rochers. La coulée est elle-même complexe et résulte de la superposition de plusieurs épandages successifs, d’environ 8 à 5 millions d’années. Son origine est vers le col de l’Escrinet, où le plateau étroit atteint 1 017 m à la crête de Blandine. Les anciens lacs de cratère ont été colonisés par les diatomées, formant des poches de diatomites dans lesquelles de nombreux végétaux et animaux ont été fossilisés et même momifiés. La diatomite, roche très siliceuse, est encore exploitée localement, notamment à Saint-Bauzile. La communauté de communes Barrès-Coiron est un groupement intercommunal du département de l’Ardèche associant 10 communes et 8 800 hab.; elle siège à Cruas. La communauté de communes de Berg et Coiron rassemble 13 communes (6 700 hab.) et siège à Villeneuve-de-Berg. |