Conflans-Sainte-Honorine

34 300 hab. dont 630 à part, 990 ha, chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, 12 km au nord de celle-ci. La ville est sur la rive droite de la Seine et la rive gauche de l’Oise, au confluent. Conflans est le nom originel (confluent), Sainte-Honorine ayant été ajoutée au 13e s. Son territoire, qui occupe principalement un bas plateau calcaire, est entièrement urbanisé. Il est traversé par la N 184 dans le sens nord-sud, ce qui lui vaut un pont sur la Seine, et supporte un carrefour de voies ferrées; la commune a deux gares du Transilien et du RER (A3), un viaduc ferroviaire de 1947 sur la ligne Paris-Mantes.

e finage déborde sur la rive gauche actuelle de la Seine et en écarte ainsi la commune d’Achères, grâce à la possession des anciennes îles de Devant (parc) et d’En Haut. Conflans conserve de nombreux monuments dont un ancien prieuré du 9e s. et la tour Montjoie du 11e s., une église des 12e et 16e s., le château et le parc municipal du Prieuré (19e s.), le château de Thémericourt (17e s.) qui a abrité une école puis des services administratifs). La grande zone d’activités des Boutries est au nord-ouest.

Le port est devenu à partir des années 1850 un grand centre de la batellerie, au point de faire de la commune la capitale officieuse de la batellerie française, avec deux bateaux-musées de la Halle Patrimoine, un pardon en juin et un bateau-chapelle en ciment (1919 et 1935), et une centaine de péniches d’habitation d’anciens mariniers au port Saint-Nicolas le long de la Seine. Le port voit passer de nombreuses péniches mais ses manipulations sont très limitées (150 000 t/an); il peut accueillir des bateaux de croisière. La pointe du confluent, ou Pointil, est aménagée en espace vert et porte un monument aux morts de la batellerie. La ville a un théâtre et une grande médiathèque, trois collèges et deux lycées publics, une clinique (70 lits), quatre maisons de retraite, un institut d’éducation motrice.

La principale usine est une fabrique d’abrasifs du groupe Saint-Gobain (700 sal.), suivie par des fabriques d’équipements de transmission Thomson Grass Valley (300 sal.), de ressorts Huon Dubois (70 sal.), de matériels de contrôle BIA (60 sal.), de tringles et rideaux Boulet (55 sal.), de matériaux de construction Bonna Sabla (75 sal.). La ville accueille un hypermarché Leclerc (220 sal.), des supermarchés Atac (95 sal.) et Carrefour ex-Champion (50 sal.); constructions TMB (110 sal.) et peinture Simon (65 sal.), garage Renault (100 sal.), transports par cars Veolia (150 sal.), travaux publics Colas (90 sal.).

Le canton ne contient que la commune. Celle-ci avait 1 500 hab. au milieu du 19e s., 3 200 à la fin, puis sa population est montée à 7 500 hab. en 1931, 13 800 en 1954, 31 100 en 1975; depuis, elle n’a que lentement augmenté.Le maire est Philippe Esnol, socialiste, également conseiller général; il a été précédé dans cette fonction par Jean-Paul Huchon et par Michel Rocard (1977-1994).