Eaubonne

23 900 hab. (Eaubonnais) dont 280 à part, 442 ha, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Pontoise, 18 km ESE de la préfecture. Elle est dans la plaine de Montmorency, où elle s’étire du nord au sud. Son territoire est structuré par le croisement de deux axes notables, la D 909 sud-nord et la D 928 ESE-ONO; le centre-ville est près du croisement, au centre même du territoire communal.

Le territoire est entièrement urbanisé, mêlant pavillons et collectifs, ceux-ci plus nombreux à l’est du côté de Soisy. Au nord, l’ancien domaine du château de la Tour abrite le centre hospitalier Émile Roux, flanqué à l’ouest par un hôpital psychiatrique. Au sud-est, la limite communale longe l’hippodrome de Soisy-Enghien. Au sud, la commune est traversée par la chaussée Jules César sur un ancien tracé de voie romaine, et par une voie ferrée venant de la gare du Nord, offrant, juste avant d’entrer dans la commune, la station du Champ de Courses d’Enghien, desservie par le Transilien; une autre est à la sortie, sur le territoire d’Ermont (Ermont-Eaubonne, RER C). Une voie rapide s’insinue à la limite sud, séparant Eaubonne de Saint-Gratien.

La commune, fleurie (trois fleurs), a longtemps servi de lieu de villégiature et a eu de nombreux châteaux, dont les parcs ont fourni les bases de l’urbanisation au 20e siècle. Celui du Clos de l’Olive (18e s.) a été restauré et sert de Maison des Arts; celui de la Chesnaie (18e s.) subsiste au carrefour central; le Petit-Château de Nicolas Ledoux n’a conservé que sa façade du 18e s. et abrite la Sécurité sociale; le château des Cèdres, de style troubadour des années 1830, abrite des services sociaux municipaux. Le château Goguel (18e s.) abrita la mairie et contient à présent la bibliothèque municipale. Le château Philipson (18e s.) est à l’est du centre-ville. Eaubonne offre aussi à voir une maison où vécurent Paul Éluard et Max Ernst, décorée par celui-ci.

Le centre hospitalier public dispose de 950 lits (avec Montmorency) dont 560 médicaux (310 à Eaubonne). La ville a aussi une clinique Mirabeau (70 sal., 90 lits) et cinq maisons de retraite dont Medotel (75 sal.), deux collèges publics, un lycée public, un collège privé, un centre de formation en apprentissage. Surtout résidentielle, elle a peu d’autres entreprises: gestion immobilière I3F (110 sal.) et Valestis (90 sal.); supermarché Atac (70 sal.), installations électriques Fontelec (190 sal., au groupe Spie-Batignolles) et SGFI (70 sal.), gardiennage GPS (110 sal.).

Le canton correspond à la commune. Celle-ci n’avait guère que 300 hab. au milieu du 19e s., puis est montée à 2 000 peu après 1900, 8 800 en 1936, 14 600 en 1962 et 23 700 en 1975; elle est restée à ce niveau depuis. Le conseil municipal, traditionnellement de droite, est passé à la gauche en 2001. Le maire est François Balageas, socialiste, professeur, également conseiller général.