Épinac

(2 240 hab., 2 577 ha dont 610 de bois) fut un chef-lieu de canton de Saône-et-Loire, 20 km ENE d’Autun, au confluent de la Miette et de la Drée et limitrophe de la Côte-d’Or. Ancienne cité minière, la ville exploitait déjà houille et verrerie pour le compte de la famille Clermont-Tonnerre au 18e s., et a fourni du charbon au Creusot jusqu’en 1966, la verrerie ayant fermé en 1931; il en reste une vaste gare vide sur une voie désaffectée devenue «voie verte», tandis que la voie de TGV traverse une longue queue de la commune vers l’ouest, qui englobe le Val Saint-Benoît et son monastère de femmes dans des bâtiments du 13e s.

La bourgade a deux ateliers de métallurgie: chaudronnerie Lioret (85 sal.), constructions métalliques ERTCM (35 sal.). Une ancienne usine de peinture (Bitulac), passée de Hoechst à Du Pont puis fermée au profit d’une unité de Chalon-sur-Saône en raison de son état, a été accusée de graves pollutions. La ville, qui a un collège public, se veut désormais «station verte de vacances», dotée d’un centre de loisirs et d’un musée de la mine, de la verrerie et du chemin de fer. Sa population a beaucoup diminué depuis les 5 000 hab. de 1911 (3 300 en 1962) et s’abaisse encore (-320 hab. après1999). La commune s’était appelée Épinac-les-Mines après 1905, mais elle a abandonné ce nom en 1968. Elle est membre de la communauté du Grand Autunois Morvan.

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