Épône

6 500 hab. (Épônois), 1 277 ha dont 230 de bois, commune des Yvelines dans le canton de Guerville dont elle tient l’angle nord-est, à 11 km à l’est de Mantes et 8 km à l’ouest des Mureaux et au confluent de la Mauldre et de la Seine. Son territoire, étroit, s’allonge du nord au sud; il monte au sud sur le plateau jusqu’aux abords de Jumeauville, englobant le gros hameau de Vélannes enrichi de nouveaux lotissements. Le lotissement du château d’Épône, et le château qui fut détruit en 1945, sont sur le rebord nord du plateau au-dessus du bourg.

Le bourg s’étage sur le coteau de Seine; la plaine est élargie au droit du débouché de la Mauldre et a reçu à l’est les extensions de l’urbanisation de Flins et la partie ouest du quartier d’Élisabethville, cité-jardin de 1 500 hab. fondée dans les années 1920 et nommée en l’honneur de la reine des Belges; il y reste néanmoins des cultures maraîchères, et l’étang du Bout du Monde, ancienne sablière devenue réserve naturelle et«espace naturel sensible» départemental. Dans cette plaine sont les voies ferrées Paris-Le Havre et Paris-Versailles-Mantes qui se réunissent dans la commune, et offrent une gare, partagée avec Mézières-sur-Seine mais proche du bourg d’Épône; l’ancienne N 13, devenue D 113, qui fut surnommée route de Quarante Sous; l’autoroute de Normandie (A 13) qui a une aire de repos à l’est et un gros échangeur près de la gare; un pont sur la Seine vers Gargenville; le parc d’activités de la Couronne des Prés dans la plaine au pied du vieux centre.

Épône a une église romane du 11e s., le dolmen de la Justice, un collège public, une maison de retraite, une maison d’apprentis des Compagnons du Devoir. Dans ses activités figurent une carrosserie Asca (coopérative ouvrière de 130 sal.), des fabriques d’appareils électroménagers Rescal (120 sal.), de sérigraphie sur flacons (Costet, 35 sal.), de parfums (laboratoires Bourèche, 35 sal.), les entreprises de fournitures et maintenance d’équipements industriels Barnes Group (170 sal.), de fournitures de produits chimiques pour l’industrie de l’automobile Kent Automotive (140 sal.) et d’équipements industriels Jensen (40 sal.), un négoce de métaux (Trajol Prosimo, 40 sal.), les transports Dentressangle (140 sal.), la location de camions Guisnel (40 sal.), la peinture en bâtiment Vallée Anticorrosion (50 sal.). La population épônoise a atteint 1 000 hab. en 1911, 1 700 en 1954, 3 900 en 1968 et 5 000 en 1975, puis a culminé à 6 700 hab. en 1990 avant de se tasser un peu.