7 200 hab., 478 ha, chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Gex, 11 km au SE du chef-lieu sur la N 5, à 423 m d’altitude. Frontalière de la Suisse, où elle dessine même un saillant, c’est la commune française la plus proche de Genève. C’est bien pourquoi Voltaire s’y était installé, à même ainsi de se protéger à la moindre alerte; le château qu’il a acheté en 1758, et abondamment restauré et agrandi, est devenu un musée, et le monument le plus visité de la ville. Son nom a été ajouté à celui de la commune aux débuts de la Troisième République, en 1878. Les activités de Ferney sont à peu près exclusivement tertiaires et les principales entreprises sont des supermarchés: un centre Leclerc (190 sal.), deux magasins Champion (160 et 50 sal.); boulangerie (Goodis, 30 sal.); conseil d’entreprise (Cedec, 55 sal.), sociétés immobilières. Ferney a un lycée et un collège publics, un institut médico-éducatif, un centre de soins de rééducation. L’aéroport de Genève-Cointrin borde la ville et son Novotel est à Ferney (40 sal.), ainsi que plusieurs autres hôtels et restaurants. La population communale, de moins de 1 000 hab. au début du 19e s., et 1 100 au début du 20e s., augmente depuis 1950; elle est passée de 1 300 hab. en 1954 à 5 600 en 1975, puis a ralenti sa croissance. La commune enregistre plus de 300 résidences secondaires. Le canton a 28 400 hab., 8 communes, 7 843 ha dont 1 854 de bois; il est frontalier de la Suisse et monte à l’ouest sur les monts Jura dans la commune de Thoiry. La croissance de la population dans cette périphérie de Genève a fait que la plupart des communes dépassent ou approchent 2 000 habitants: Versonnex et Ornex au nord de Ferney, Prévessin-Moëns, Saint-Genis-Pouilly et Thoiry à l’ouest. Seule la petite commune de Sergy (1 300 Sergiens, 946 ha dont 337 de bois), 10 km à l’ouest du chef-lieu, reste plus discrète; mais elle croît: de moins de 300 hab. en 1968, elle est passée à 1 200 en 1990 et a gagné encore 170 hab. de 1999 à 2005. |