ou Furan, cours d’eau descendant du massif du Pilat vers le nord-ouest, long de 34 km. Il descend des communes du Bessat et de Tarentaise et s’enfonce dans les gorges du gouffre d’Enfer sous la Roche Corbière. Il a fixé le site et les industries de Saint-Étienne, qu’il traverse dans toute sa longueur et presque partout en souterrain, passe à Saint-Priest-en-Jarez, reçoit à droite l’Onzon, atteint La Fouillouse puis la rive droite de la Loire à Andrézieux-Bouthéon. Son bassin est de 178 km2. La première voie ferrée de France a été établie dans sa vallée en 1827 sur 23 km. L’autoroute A 72 et la N 82 s’y glissent. Après les barrages destinés aux usines et déjà évoqués par Stendhal («Un torrent magnifique, nommé Furens traverse la ville et fait mouvoir cent usines.» Mémoires d’un touriste), le Furens a été barré par l’un des premiers hauts barrages-poids de rétention des crues, en 1866, à Rochetaillée en aval du gouffre d’Enfer, dont il porte le nom; il a été suivi par un autre au Pas du Riot en 1878; le premier a été mis hors service, le second sert à l’adduction d’eau de Saint-Étienne. V. http://www.forez-info.com/encyclopedie/histoire/petite_histoire_du_furan_et_des_rivieres_stephanoises_67.html |