2 000 hab. (Goncelinois), 1 436 ha dont 792 de bois, chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 30 km au NE de la préfecture, sur la rive gauche de l’Isère. Il dispose d’une gare et d’un collège public; usine d’aluminium (traitement de surfaces) du groupe Alcan (Satma, 130 sal.), ressorts Raynaud (20 sal.); maçonnerie Sorrel (Matelbat, 50 sal.); voyages par autocars Brun (50 sal.). Le territoire communal monte jusqu’à 1 285 m sur les pentes du massif de Belledonne, au sommet de Barley. Goncelin a eu plus de 1 600 hab. de 1800 à 1860, puis sa population s’est abaissée jusqu’à 880 hab. en 1962; elle augmente depuis. Le canton a 19 200 hab., 12 communes, 13 203 ha dont 5 681 de bois; limitrophe du département de la Savoie au nord, il s’étire le long de la rive gauche de l’Isère, mais ne tient qu’une partie du versant occidental de Belledonne. La partie septentrionale du canton est occupée par Pontcharra et Le Cheylas, l’extrême sud par Froges. Tencin (900 Tencinois, 675 ha), est à 4 km au sud du chef-lieu, face à La Terrasse (canton du Touvet) et son centre nautique; gare, château de Monteynard du 18e s. dans un beau parc; la commune se limite presque à la plaine de l’Isère. Sa population a stagné durant toute la seconde moitié du 20e s.; mais elle vient de gagner 220 hab. entre 1999 et 2004 (+24%) et dépasse ainsi nettement le millier d’habitants. Le Champ-près-Froges (1 200 Champlots, 483 ha), 8 km SSO de Goncelin, a une usine des Cartonnages du Dauphiné (55 sal.), au groupe espagnol Saica; la commune avait 360 hab. en 1936, 560 en 1968 et croît depuis. Theys (1 600 Tarins, 3 577 ha dont 1 730 de bois) est à 615 m un village au-dessus de Tencin, à une confluence de vallons, 8 km au SSE de Goncelin; institut médico-éducatif; maçonnerie et travaux publics Midali (100 sal.). La commune était bien peuplée au 19e s, dépassant les 2 500 hab. en 1846; sa population avait décliné jusqu’à 1 100 hab. en 1975; puis a augmenté; elle a encore gagné 240 hab. de 1999 à 2005 (+15%) et compte 160 résidences secondaires. Son territoire, assez large, s’étale sur le versant de Belledonne et monte à 2 124 m à la Roche Noire, à sa pointe SE. Sous celle-ci et la montagne de Fanges qui la précède au nord, s’est établie la station de ski de Pipay, qui fait partie de l’ensemble des Sept-Laux et qu’atteint une route en lacets; la société des Téléphériques emploie 25 personnes; la télécabine du Grand Cerf fonctionne aussi en été. La commune des Adrets (650 Adraisiens, 1 615 ha dont 625 de bois), dont le village est au-dessus de Froges, 7 km à l’est à 750 m, partage également le domaine des Sept-Laux par la station de ski de Prapoutel, où le relief culmine à 2 478 m à la Cime de la Jasse; chalet et petit lac de la Jasse, patinoire, parapente. Prapoutel est la principale base de commerces, d’animation et de résidence de l’ensemble des Sept-Laux, qui s’étend aussi de l’autre côté de la crête de Belledonne au Pleynet, dans la commune de La Ferrière. La population des Adrets, qui avait atteint près de 900 hab. en 1851, avait baissé jusqu’en 1968 (280 hab.); elle augmente depuis et s’est accrue d’une centaine d’habitants de 1999 à 2005; Les Adrets avaient 1 400 résidences secondaires (300 principales) en 2005. |