Gorges de l’Ardèche

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communauté de communes de l’Ardèche associant 20 communes et 15 200 hab. sur 41 310 ha. Vallon-Pont-d’Arc (siège) et Ruoms dépassent 2 000 hab.

Saint-Remèze (880 Saint-Reméziens, 4 269 ha dont 2 221 de bois) est 14 km à l’est de Vallon-Pont-d’Arc et 16 km à l’ouest de Bourg-Saint-Andéol sur la D4. C’est une assez grande commune, limitrophe du Gard, qui contient au sud la partie centrale de rive gauche des gorges de l’Ardèche, dont les grands cirques, grottes et belvédères d’Autridge, du Cros de l’Olivier, de la Madeleine, de Gournier, de la Maladrerie et des Templiers, le cirque de la Madeleine. Sur le plateau à 3 km au sud du village s’ouvre l’entrée de l’aven Marzal, plusieurs fois découvert en 1812, 1892 et 1949 et finalement aménagé pour la visite, à l’égal de celui d’Orgnac auquel il se compare. Plusieurs autres avens trouent la surface du causse. La commune propose à la fois un musée du monde souterrain et un «zoo préhistorique» à proximité de l’aven, un musée de la lavande, plus un centre naturiste. Elle cultive 204 ha de vignes et elle a droit à une mention spéciale dans l’aoc viticole des côtes-du-vivarais. Elle a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Orgnac-l’Aven (600 Orgnacois, 2 184 ha dont 1 600 de bois), ainsi nommée depuis 1940, est à 17 km au SSE de Vallon-Pont-d’Arc et son territoire fait une avancée à l’intérieur du département du Gard. Caché dans le bois de Ronze au nord du village, l’aven d’Orgnac s’est révélé en 1935 et offre, au bas d’un escalier de 780 marches, un monde de salles souterraines et de concrétions, ainsi que des restes d’animaux et de témoignages préhistoriques. Un musée régional de préhistoire a été ouvert sur le plateau près de l’orifice. L’aven reçoit 125 000 visiteurs par an. La commune cultive 371 ha de vignes; elle a droit à une mention spéciale à l’intérieur de l’aoc des côtes-du-vivarais. Elle n’avait que 280 hab. en 1968, augmente depuis et a gagné 250 hab. après 1999 (+71%).

Labastide-de-Virac (320 Bastidains, 2 332 ha dont 1 654 de bois), 9 km au sud de Vallon-Pont-d’Arc, est un village de plateau, perché autour de son château du 15e s. Son finage, limitrophe du Gard, s’étend sur le causse. Il atteint l’Ardèche au nord à l’amont du Pont d’Arc où il contient les avens de Foussoubie et du Devès de Virac, et la pointe du Rocher du Moine sur laquelle s’appuie le Pont d’Arc. Puis le finage s’écarte de la rivière, dont la rive droite appartient à Vallon-Pont-d’Arc, mais la retrouve en aval à partir du méandre de l’Esclapayre; se suivent alors vers l’aval la grotte de la Dragonnière de Labastide, le grand promontoire de méandre du Moure de la Tour avec la grotte du Pigeonnier, la Baume du Four des Romains et le Rocher des Abeillères (camping). La grotte du Colombier est à l’angle sud-ouest de la commune à la limite de Barjac (Gard). La commune a eu 500 hab. en 1866, 145 en 1968.

Vagnas (620 Vagnassiens, 2 383 ha dont 792 de bois) est à 8 km au sud de Vallon-Pont-d’Arc sur la D979 et limitrophe du Gard; elle est viticole et conserve une borne milliaire romaine. Elle a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+40%).

Bessas (230 Bessassois, 1 718 ha dont 454 de bois), 15 km SO de Vallon-Pont-d’Arc, est une commune viticole limitrophe du Gard; +40 hab. après 1999.

Salavas (720 Salavassiens, 1 711 ha dont 917 de bois) est juste au SO de Vallon-Pont-d’Arc, mais sur la rive droite de l’Ardèche, au bout du dernier pont avant les gorges et sur l’itinéraire du Gard au Vivarais. On y voit des restes de l’ancien village médiéval, 10 campings dans la plaine du Gard, deux bases nautiques, un site d’escalade aux rochers de Fond Garnide. Tout à l’est, le versant droit de l’Ardèche s’accidente et contient d’amont en aval ls grottes de la Chaire et de la Violette, le site d’escalade et l’aven Cordier. La population s’est accrue de 200 hab. (+39%) après 1999.

Sampzon (250 Sampzonnais, 839 ha dont 483 de bois), à 7 km NO de Vallon-Pont-d’Arc, a un petit ensemble d’habitat dispersé sur un étroit méandre de l’Ardèche, rive droite juste en aval du confluent du Chassezac. Elle a deux campings au confluent, six au village sur la rive du lobe de méandre, une usine électrique à l’aval sur le site d’un ancien moulin. La commune eut la réputation jadis d’un repaire de bandits, défendu par ses bois et son escarpement. La population augmente un peu depuis 1962 (110 hab.) et a gagné 70 hab. (+39%) après 1999.

Grospierres (930 Grospierrois, 2 730 ha dont 1 200 de bois et 164 de vignes) a son village, entouré de vignes, à 11 km OSO de Vallon-Pont-d’Arc, 8 km au SO de Ruoms, au bas du versant droit du Chassezac peu avant son confluent. La commune a gagné 290 hab. (+45%) depuis 1999.

Saint-Alban-Auriolles (1 100 Saint-Albanais, 1 757 ha dont 594 de bois et 220 ha de vignes) réunit depuis 1972 les deux villages de Saint-Alban-sous-Sampzon, au SO sur la rive gauche du Chassezac, peuplé alors de 350 hab., et d’Auriolles au NE du confluent, qui en avait 150. Leur population augmente depuis, gagnant encore 350 hab. (+47%) après 1999. Il s’y ajoute plus de 400 résidences secondaires (43% des logements). Les villages dominent les deux confluents successifs de l’Ardèche avec la Baume et le Chassezac. À Auriolles, un musée a été consacré à Alphonse Daudet, au mas de la Vignasse qui appartenait à sa famille maternelle; le dolmen du Calvaire se voit à Saint-Alban. Ces deux villages sont plus reliés à Ruoms qu’à Vallon-Pont-d’Arc.

Labeaume (690 Labeaumois, 1 776 ha dont 316 de bois) est à 3 km à l’ouest de Ruoms, 13 km NO de Vallon-Pont-d’Arc, sur la rive gauche de la Baume encaissée en gorge. Labeaume fait partie des «villages de caractère» et des «villages de charme» pour son site accidenté, ses grottes et ses vieilles pierres. Le finage atteint au nord la vallée de la Ligne, et son confluent avec l’Ardèche, qui le borne à l’est. Au SE, il héberge l’aérodrome de Ruoms (LFHF), doté d’une piste gazonnée de 830 m et d’un aéroclub. Son festival de musique classique est très réputé.

Pradons (500 Pradonnais, 798 ha) est juste au NE de Ruoms à 2 km, sur la rive gauche de l’Ardèche. Elle a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+67%).

Chauzon (430 Chauzonnais, 1 068 ha dont 874 de bois), 3 km NNE de Ruoms, 13 km NNO de Vallon-Pont-d’Arc, occupe un méandre de l’Ardèche sur la rive droite et offre de belles maisons à arcades, et un site de vol libre au petit cirque des Gens, au-dessus de la rivière; trois campings, dont deux associés au parc de loisirs Isla Cool Douce. La Ligne limite le finage à l’ouest jusqu’à son confluent avec l’Ardèche. La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+66%).

Balazuc (380 Balazucains, 1 890 ha), 17 km au NNO de Vallon-Pont-d’Arc, 11 km au SE de Largentière sur la rive gauche de l’Ardèche, est un des «plus beaux villages de France», avec église romane, de nombreuses maisons anciennes souvent transformées en résidences secondaires, grottes et larges panoramas; ruines d’une Tour de la Reine Jeanne sur la rive droite accidentée. Le finage, traversé par la D579, s’étend des deux côtés de l’Ardèche, avec des vignes (148 ha) à l’est. De plus de 900 hab. en 1851, sa population était descendue à 210 en 1975; elle a un peu repris depuis, mais n’a gagné que 40 hab. après 1999.

Lagorce (1 200 Lagorçois, 6 949 ha dont 3 522 de bois) est une commune étendue sur le plateau des Gras, avec un «village de charme» à 6 km au nord de Vallon-Pont-d’Arc, repérable à sa tour-beffroi; on y cultive 265 ha de vignes. Elle accueille un Laboratoire ardéchois de cosmétiques (LOSA, 210 sal.) au groupe M&A Santé-Beauté. et propose une magnanerie -musée du Ver à Soie. Au milieu des garrigues, au SE du finage, la vallée de l’Ibie déroule ses méandres encaissés et sans eau jusqu’à sa confluence avec l’Ardèche à Vallon; à l’est, l’altitude approche 700 m près de la dent de Rez. Le site du Serre des Fourches a révélé des mégalithes anthropomorphes et a accueilli en 2003 la première éolienne de l’Ardèche, restée seule depuis (600 kW). Le hameau de Leyris est tout au nord, celui des Riailles à l’ouest, Sévenier est perché au sud; six campings sont épars dans la commune. Lagorce a eu 2 000 hab. en 1846, 490 seulement en 1970, mais a gagné 490 hab. depuis 1999 (+69%).

Rochecolombe (230 Rochecolombins, 2 150 ha dont 673 de bois), 16 km NNE de Vallon-Pont-d’Arc, a deux petits villages: un ancien «village féodal» abandonné mais en cours de restauration, au fond d’une reculée, le nouveau juste à l’ouest à un confluent de vallons. Au nord, le hameau de Sauveplantade conserve une très belle petite église romane. La commune déclare 144 ha de vignes. Elle a gagné 60 hab. après 1999 (+35%).

Saint-Maurice-d’Ardèche (340 Saint-Mauriçois, 519 ha), 17 km au nord de Vallon-Pont-d’Arc au sud de Vogüé, est sur la rive gauche de l’Ardèche et cultive 135 ha de vignes; elle a gagné 90 habitants après 1999 (+36%). Au nord, le hameau du Cros d’Auzon est au confluent de l’Auzon et de l’Ardèche et flanqué de 4 campings.

Lanas (490 Lanassiens, 985 ha) est à 17 km au nord de Vallon-Pont-d’Arc sur la rive droite de l’Ardèche, face à Vogüé et au confluent de l’Auzon; camping. Dans la partie ouest de la commune s’est installé l’aérodrome d’Aubenas-Ardèche méridionale (LFHO), de catégorie C, qui a une piste bitumée de 1 400 m accessible à l’aviation d’affaires mais qui n’a enregistré aucun passager depuis 2018, pour 6 500 mouvements annuels dont 900 de voyages privés; il est accompagné d’un parc d’attraction dit Aerocity. Lanas a un centre de formation d’apprentis.

Vogüé (1 100 Voguéens, 1 172 ha), 19 km au nord de Vallon-Pont-d’Arc, est au bord de l’Ardèche sur une rive gauche concave de méandre. L’Auzon se perd aux environs avant de rejoindre l’Ardèche en souterrain, dans un karst marqué par des grottes et des avens. Le village est dominé par la haute et austère silhouette du château des Vogüé, du 16e s., flanqué de quatre tours d’angle rondes, sous la haute paroi des calcaires. Vogüé figure parmi les «plus beaux villages de France», les «villages de caractère» et les «villages de charme» et héberge des villages de vacances dont UES (Lou Capitelle, 50 sal.). Le village se double au sud du gros hameau de Vogüé-Gare, au bord de l’Auzon, terminus d’une voie ferrée venant du Teil (train touristique de l’Ardèche méridionale); deux campings. La commune cultive 201 ha de vignes; sa population augmente depuis 1975 (550 hab.) et a gagné 360 hab. après 1999 (+45%).

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