5 000 hab. (Grand-Croisiens), 405 ha, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Saint-Étienne, 17 km au NE de la préfecture dans le sillon du Gier. La commune a été formée en 1862 à partir de Cellieu et Saint-Paul-en-Jarez, en raison de la croissance de l’habitat sur un site de charbonnages. Elle avait alors déjà plus de 3 000 hab.; sa population a culminé à 5 200 hab. (sdc) en 1968, puis un peu diminué; mais elle reste assez stable depuis 1990 (-17 hab. de 1999 à 2006…). Elle a un collège public et divers ateliers: de mécanique Tardy (70 sal.) et tôlerie Targe (50 sal.), de galvanisation Gaillard (25 sal.); moulinage Tissafil (30 sal.); viandes Bayle (25 sal.); traitement des eaux (Lyonnaise, 25 sal.); ingénierie Techniconcept (25 sal.). Le canton a 23 400 hab., 10 communes, 9 989 ha dont 2 473 de bois; il est perpendiculaire à la vallée et monte au sud jusqu’au Pilat. L’Horme et Lorette flanquent La Grand-Croix dans la vallée, à laquelle s’associe Saint-Paul-en-Jarez, un peu au sud. La partie méridionale du canton, au flanc nord du mont Pilat, est occupée par le bassin du Dorlay, qui atteint le Gier entre La Grand-Croix et Lorette. Elle est divisée en deux communes. La Terrasse-sur-Dorlay (660 Dorlaisiens, 869 ha dont 350 de bois), 7 km au sud du chef-lieu à 430 m, propose un musée des tresses et lacets, ancienne spécialité du Jarez; barrage de 1972 et sports nautiques en amont du village, qui a gagné une cinquantaine d’habitants entre 1999 et 2005; le nom de la rivière a été ajouté en 1905. Le territoire de Doizieux (660 Doizerains, 2 807 ha dont 1 658 de bois), 3 km en amont à 640 m, va jusqu’aux crêts de la Perdrix (1 432 m et de l’Œillon (1 372), tous deux accessibles par route; la commune de La Terrasse en a été extraite en 1862. Doizieux a gagné 140 hab. de 1999 à 2006 (+21%); mais elle avait eu 2 700 hab. en 1851; sa population est descendue à 1 900 hab. en 1901, 1 200 après le départ de La Terrasse, et seulement 480 en 1975. Au nord du Gier, le territoire cantonal s’élève dans les monts du Lyonnais, atteignant 817 m dans la commune de Cellieu (1 500 Cellieutaires, 1 211 ha), dont le village perché est construit en rond sur un promontoire à 520 m, 6 km au nord du chef-lieu (3 km à vol d’oiseau). Cellieu a exploité du charbon et des vignes, et se consacre à présent aux cerisiers, tant pour les fruits qu’en distillant du kirsch; sa population croît depuis le minimum de 1962 (730 hab.); elle avait atteint 1 100 hab. en 1886. Juste au nord de Cellieu, Chagnon (420 Chagnotaires, 248 ha), montre des traces et des tunnels de l’aqueduc gallo-romain du Gier; sa population n’était que de 230 hab. en 1975; elle a gagné une petite centaine d’habitants de 1999 à 2006. |