Grande-Paroisse (La)

2 600 hab. (Grands-Paroissiens), 2 907 ha dont 1 012 de bois, commune de Seine-et-Marne dans le canton de Montereau, 4 km à l’ouest du chef-lieu. Le centre est sur le bas plateau qui domine la Seine, formé de plusieurs hameaux coalescents (la Roche, les Vauroux, Rubrette). Le hameau de Montgelard est un peu à part sur le coteau de Seine; l’église est inscrite. Le coteau calcaire de la Grande-Paroisse bénéficie d’un arrêté de protection de biotope sur 13 ha, ainsi que la Noue Notre-Dame (10 ha) au pied du coteau et, plus à l’ouest, le marais alcalin partagé avec Vernou (30 ha). Dans cette plaine alluviale au sud, sont des étangs de gravières et une base de loisirs, le célèbre site de fouilles archéologiques de Pincevent (magdalénien, -14 000 ans), la gare, un port fluvial avec un silo à grains Invivo, au premier groupe coopératif français et même européen, réputé être le plus grand d’Europe (170 000 t) et établi à la place d’une ancienne cimenterie. Une centrale thermique EdF de 750 MW à charbon a fonctionné de 1959 à 2004 avant d’être définitivement arrêtée. La commune a une maison de retraite publique et un atelier de fabrication d’antennes (Leclerc, 60 sal.). Le finage s’étend assez loin vers le nord, jusqu’à près de 6 km du village, dans la forêt domaniale de Valence traversée par la D 210, la N 105 et l’autoroute A 5. De 1 300 hab. en 1836, la population était d’abord descendue jusqu’à 910 en 1896, puis a augmenté jusqu’en 1931 (1 500 hab.), faibli au cours des années 1930 puis repris sa croissance, passant les 2 000 hab. vers 1977.