8 000 hab. (Grignerots), 575 ha, commune du département du Rhône dans le canton de Givors, juste au nord du chef-lieu de l’autre côté du confluent du Gier et du Rhône. Elle a un nœud ferroviaire et des éléments d’attraction: parc du Manoir, bassin nautique, hôtel de ville du 17e s. avec de belles peintures, maisons bourgeoises du temps de la chapellerie et de la faïence lyonnaises, dont Grigny fut un centre; musée Hosotte d’objets anciens; un collège public, centre d’insertion des Potagers du Garon (réseau Cocagne). Vers l’ouest, la vallée encaissée du Garon, qui vient du nord et aboutit au confluent du Rhône et du Gier, introduit un couloir de circulation emprunté par la N 86 et une voie ferrée vers l’ouest de Lyon. Hors d’une fabrique de systèmes de manutention Cinetic Transitique (85 sal., fonds britannique Barclays), l’activité est surtout liée aux transports: plate-forme logistique Easidys du groupe Casino (300 sal.); transports Catesson (140 sal., groupe Transjet) Isabelle Bourgeois (70 sal.) et Chevallier (50 sal.); bétons KP1 (120 sal., groupe belge Koramic); travaux publics du groupe Colas (Bouygues, 65 sal.). La population de Grigny n’a guère cessé d’augmenter durant tout le 19e et tout le 20e s., passant par 2 000 hab. en 1877, 4 000 en 1923, 8 000 en 1969 et culminant à 10 200 en 1975; puis elle a perdu plus de 2 500 habitants entre 1975 et 1990, mais vient d’augmenter de 700 hab. de 1999 à 2007, atteignant 8 600 hab. (sdc). |