10 900 hab. (Guilherandais-Grangeois), 655 ha, commune du département de l’Ardèche dans le canton de Saint-Péray, en banlieue de Valence. Le village originel est au pied de l’escarpement dominé par le château ruiné de Crussol; il est traversé par la voie ferrée et la N 82. La commune, absorbant en 1991 celle de Granges-lès-Valence, a reçu dans la plaine du Rhône, de l’autre côté de Valence, une bonne part de la croissance des banlieues de la préfecture de la Drôme. L’ensemble n’avait guère que 1 000 hab. en 1924, 2 000 en 1954, et a connu une très forte augmentation démographique dans les années 1960 (9 000 hab. en 1975). La commune, dotée d’un collège public, participe ainsi non seulement à l’habitat mais aux activités de l’agglomération valentinoise: carrosserie spécialiste de véhicules de nettoiement urbain (Faun, 330 sal., allemand), Tricotage cévenol (185 sal., pulls et chaussettes, marque Montagut) et la Bonneterie cévenole (260 sal.), du même groupe né en 1880 à Saint-Sauveur-de-Montagur, qui sert de négoce et magasin d’usine; monétique Sagem Monetel (160 sal.); fabrique de matériel électrique pour péages Ascom (suisse, 80 sal.); menuiserie métallique Copas (120 sal.) et meubles de salles de bain Mimea (70 sal.), confection Tehen (30 sal.), plastiques Adret (25 sal.), peinture en bâtiment Tedeschi (35 sal.); logiciels Decalog (30 sal.), ingénierie Ségula (25 sal.); nettoyages Sud Service (45 sal.) et Nicollin (30 sal.). Elle a également reçu un gros centre commercial avec l’hypermarché Auchan (400 sal.) et des magasins annexes comme Bricorama (25 sal.), un Intermarché (30 sal.), la clinique Pasteur (350 sal., 105 lits, groupe CGS) et une maison de retraite Orpea (50 sal.); transports Comte (25 sal.). |