Île-de-Batz

(490 Îliens ou Batziens, 305 ha) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité du Haut-Léon, correspondant à l’île de Batz (Enez Vaz en breton), qui a 3 700 m de long sur 1 600 de large, et aux écueils voisins. Elle est face à Roscoff. À l’extrémité occidentale de l’île se dressent l’ancien fort de Beg Seac’h et un phare de 1836 en granite rose de près de 43 m de haut (210 marches, automatisé mais visitable); à l’extrémité occidentale face à Roscoff, jardin exotique «colonial» Delaselle (début 20e s., rénové en 1986) et ruines de la chapelle Sainte-Anne; héliport.

L’île, dite «village de charme», assez nue et plate mais dont l’altitude monte néanmoins à 33 m (ar Ru), conserve sur 170 ha une trentaine d’agriculteurs spécialisés dans les légumes primeurs chers (chou-fleur, tomate, pomme de terre, persil, endive, etc.) disposant en moyenne de 5 ha pour deux à trois récoltes par an, utilisant encore en partie le cheval et le goémon et misant sur la culture dite biologique; village de vacances sur 8 ha. L’habitat se concentre sur le rivage méridional, abrité; l’accès se fait par le port de Roscoff. La population de l’île diminue régulièrement depuis le maximum de 1911, où elle avait approché 1 400 habitants, et s’est encore abaissée de 110 hab. depuis 1999; l’île compte 80 emplois. Elle enregistre 450 résidences secondaires (60% des logements) mais n’a ni camping ni hôtel.

Retour