Jarrie

4 000 hab. (Jarrois), 1 326 ha dont 300 de bois, commune du département de l’Isère dans le canton de Vizille, d’habitat quelque peu dispersé, 4 km au NO du chef-lieu. Elle s’étend des portes d’Échirolles au confluent de la Romanche et du Drac et inclut la réserve naturelle de la Haute-Jarrie (7 ha). Elle offre des ruines du château de Bon Repos au centre du finage, elle bénéficie d’une gare et d’un collège public. Le quartier industriel de Basse-Jarrie, sur la rive droite de la Romanche, comprend un ensemble industriel assez consistant: grosse usine chimique Arkema du groupe Total (580 sal.), mais en réduction d’effectifs; métallurgie du zircon Cezus du groupe Areva (250 sal.); aéraulique industrielle Omega Concept (groupe Cofathec, 210 sal.); fabrique de pierres fines de synthèse Le Rubis du groupe Dalloz (rubis et saphirs, 75 sal.), chaudronneries Capelli (45 sal.) et Cic Orio (30 sal.), gaz industriels de L’Air Liquide (35 sal.), installations thermiques Sogit (45 sal.). Jarrie avait un millier d’habitants vers 1900, le double vers 1950; sa population a stagné jusqu’en 1975 puis a crû à nouveau jusqu’en 1999 - elle a perdu une centaine d’habitants entre 1999 et 2004. La ville est le siège de la communauté de communes du Sud Grenoblois (16 communes, 26 700 hab.), qui inclut Vizille. Voisines de Jarrie, Montchaboud (340 Montchabouillards, 196 ha) à l’est près de Vizille à 520 m et Champagnier (970 Champagnards, 661 ha) à l’ouest, voisine de Pont-de-Claix, complètent la partie nord-occidentale du canton de Vizille. À Champagnier, qui avait 540 hab. en 1962 et poursuit sa croissance (+120 hab. de 1999 à 2006), une fabrique d’élastomères (230 sal.) du groupe italien Polimeri est issue du centre chimique voisin de Rhône-Poulenc à Pont-de-Claix.