Ligueil

(2 230 Ligoliens ou Ligueillois, 2 972 ha dont 177 de bois) est un ancien chef-lieu de canton d’Indre-et-Loire, à 18 km au SO de Loches dans la vallée de l’Esves, 41 km au SSE de Tours (communauté de Loches Sud Touraine, nouveau canton de Descartes). Elle est «station verte de vacances», village fleuri (une fleur) et propose une aire de loisirs et un camping municipal avec piscine. S’y voient quelques maisons anciennes (XVe-XVIe), sept lavoirs; atelier protégé pour handicapés et maison de retraite départementale; petite fabrique d’instruments de musique (Bergerault Percussions, 30 sal.), supermarché Auchan (30 sal.), travaux publics Vernat (95 sal.); collège public, école de musique.

Jadis Ligueil avait été une étape sur la route de Paris en Espagne; mais le détournement de celle-ci par Tours et Sainte-Maure au XVIIIe siècle lui a fait perdre cette fonction. Elle reste un carrefour de six routes, même si la D31 de Descartes à Château-Renault l’évite désormais en partie par une longue rocade. La commune fut scindée par la ligne de démarcation de 1940. Le bourg est sur la rive gauche de la vallée; le finage dessine une queue vers le nord-ouest entre les vallées de l’Esves et de la Ligoire; au sud-ouest est le château d’Épigny (XVIIIe), avec parc, au nord-est le château (XIXe) et le parc de la Tourmellière. La population communale a peu changé de 1830 à 1950 autour de 2 000 hab., et à peine fluctué ensuite.

Le Ligueillois est un peu en contrebas des plateaux environnants, en raison de l’évidement d’un bray dégagé dans les sables et marnes du Cénomanien à la faveur d’un bombement local dissymétrique (dôme de Ligueil). Les administrations agricoles distinguent volontiers pour cette raison une boutonnière de Ligueil, qui n’est cependant qu’une nuance locale des pays de grande culture de Champeigne et de Sainte-Maure.

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