Lion-d’Angers (Le)

(4 970 Lionnais, 4 774 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement de Segré, 24 km au NO d’Angers au bord de l’Oudon, juste en amont du confluent avec la Mayenne, qui borde la commune côté est. Le nom Lion, jadis Legio, semble venir de la présence d’une légion romaine dans l’Antiquité.

La ville est tout à l’est de son finage et circonscrite par une demi-rocade de la D775. Elle a deux usines de viandes Soviba (Elivia, groupe Terrena, 230 et 210 sal.), une fabrique de foies gras et plats cuisinés LTG (Les Treilles gourmandes, 40 sal.), analyses de produits alimentaires Microsept (40 sal.), négoce de matériel agricole Sama Tech (30 sal.); travaux publics Santrac (40 sal.); dépôt de presse Distribanjou (45 sal.).

La ville, «station verte de vacances», a une base de loisirs et un port de plaisance, un collège public et un privé, et organise des Heures musicales du Haut-Anjou; maison de retraite; château de la Roche aux Fées au nord. L’Isle-Briand, péninsule entre Oudon et Mayenne, est le fief du haras national, installé en 1974, qui y occupe 160 ha, avec château, musée et hippodrome. La commune avait déjà 2 800 hab. en 1846; sa population est descendue jusqu’à 2 100 hab. en 1954 puis a repris peu à peu, passant les 3 000 hab. en 1989; elle a gagné 1 0300 hab. depuis 1999, sans compter Andigné qui en a gagné elle-même 160.

Andigné (430 Andignéens, 663 ha), 8 km NO du Lion, a fusionné avec Le Lion en 2016; son petit finage est bordé au nord par l’Oudon, au bord duquel se dresse le château de Saint-Hénis (15e-16e s.); ancien prieuré, halte nautique; travaux publics Moreau (20 sal.). La commune nouvelle est le siège de la communauté des Vallées du Haut-Anjou.

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