Louvres

9 000 hab. (Lupariens), 1 133 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton de Goussainville, juste au nord-est du chef-lieu dont elle est séparée par la rocade Francilienne, qui croise la N 17 (échangeur). Elle a des restes du château médiéval d’Orville (13e s.), la tour Saint-Rieul (12e-13e s.), la rue médiévale protégée du Milton et un château du 19e s. où s’installa l’état-major allemand en 1870, devenu centre d’hébergement puis de formation de la Sncf, avec parc public. Elle offre un musée intercommunal d’histoire et archéologie, deux collèges publics et un collège privé, une maison de retraite. La voie ferrée Paris-Lille traverse la commune, qui a une gare du RER D, la ligne de TGV Paris-Nord coupant le sud-est du finage.

L’habitat est ramassé et forme une agglomération commune avec Puiseux-en-France au nord, par l’intermédiaire d’une zone industrielle; celle-ci est dans la commune de Louvres au nord de la voie ferrée, et bordée à l’ouest par un étang dans un vallon affluent du Rhin. La vallée du Rhin, qui plus loin devient le Crould, limite au sud cette petite agglomération. Une grande partie orientale de la commune, qui jouxte l’aéroport de Roissy, reste vide.

Louvres accueille une fabrique d’outillage Sandvik Tobler (100 sal., groupe suédois), des négoces de papeterie et informatique Lyreco (560 sal., issu de la société valenciennoise Gaspard), de produits alimentaires Négrier (Capal, 160 sal.), de fournitures industrielles BFL (70 sal.), de plastiques Vink (50 sal.); location de machines Fal (50 sal.), conditionnement K Logistics (50 sal.), Louvres a eu 1 000 hab. en 1866, 2 000 en 1936, 3 600 en 1968 et poursuit sa croissance.