Mâcot-la-Plagne

1 600 hab. (Mâcotais), 3 786 ha dont 1 200 de bois, commune du département de la Savoie dans le canton d’Aime, sur la rive gauche de l’Isère, 2 km en amont d’Aime à 760 m. Elle s’appelait simplement Mâcot jusqu’en 1970. C’est du village que part la route des stations de la Plagne en suivant le vallon du ruisseau de l’Arc, et c’est sur son territoire que se trouvent les plus vastes champs de neige: Plagne 1800 avec la piste olympique de bobsleigh et de luge, Plagne-Bellecôte et Belle-Plagne à l’est, sous le mont Saint-Jacques (2 486 m) et la Roche de Mei (2 739 m, vaste panorama); Plagne-Villages et La Plagne à l’ouest, plus construits, sous le roc de Bécoin.

La station a commencé à être aménagée en 1960, et se relie à celle des Arcs à travers les communes de Bellentre et Peisey-Nancroix, l’ensemble formant le groupe dit Paradiski. Un funiculaire (Funiplagne) a été installé en 2000 depuis la ville d’Aime. Une télécabine relie la Roche de Mio au sommet de Bellecôte 3 km à l’est, permettant la pratique du ski d’été. La société d’aménagement (Sap, du groupe Compagnie des Alpes de la Caisse des Dépôts) emploie 680 personnes.

La commune accueille quelques entreprises: maçonnerie de la Construction Savoyarde (60 sal.), boulangerie Montmayeur (25 sal.), supermarchés Sdav (25 sal., groupe Casino) et Sdam (20 sal.); hôtel Mercure (30 sal., Mer et Montagne), quatre résidences Maeva de 25 à 35 salariés chacune. La commune affiche le nombre considérable de 6 500 résidences secondaires (en 2005) pour 770 résidences principales. Elle a eu 1 300 hab. en 1846, et un minimum de 810 hab. autour de 1900, puis 1 200 de 1968 à 1982, et sa population a surtout augmenté ensuite. Elle a gagné 140 hab. de 1999 à 2005.

À l’est de Macôt-la-Plagne, la commune de Bellentre (800 hab., 2 394 ha dont 566 de bois, à 743 m) monte aussi jusqu’à la crête dans le vallon du Nant Bertin, mais elle est très étroite; elle a néanmoins reçu la petite station de neige de Montchavin-les Coches, qui fait partie de l’ensemble de la Plagne avec le site de Paradis, en haut du versant d’auge de l’ubac, et plus haut une extension de la Plagne aux hameaux des Bauches et de Pramain. Le village est au fond de la ville, mais sur la rive droite de l’Isère. La commune avait 2 200 résidences secondaires (340 résidences principales) en 1999; sa population croît depuis le minimum de 1968 (490 hab.) et avait approché 1 100 hab. au milieu du 19e s. Elle a augmenté de 150 hab. entre 1999 et 2007 (+19%).