Méry-sur-Oise

9 300 hab. (Mérysiens), 1 117 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton de Saint-Ouen-l’Aumône, au nord-est du chef-lieu face à Auvers-sur-Oise, à laquelle la relie un pont sur la vieille route de Paris à Beauvais (D 928). La commune est sur la rive gauche de l’Oise et traversée par la N 322 et la N 184 (Francilienne), que rejoint au sud l’A 115 par un gros échangeur; une voie ferrée (Paris-Persan) passe au sud-est de la commune, qui a une gare. Le territoire communal conserve de grands parcs et bois: garenne de Maubuisson au centre, Grande Garenne à l’est, et à l’angle nord-est en bord d’Oise le vaste parc du Château près de l’ancien centre, avec des plans d’eau; le château est du 16e au 18e s.; l’église classée est des 15e-16e s.

La commune est surtout résidentielle. L’habitat est divisé en trois ensembles: deux sur la vieille route, l’un sur le plateau avec la gare, la poste et une chapelle au sud-est, les lotissements de Sognolles et des Toits; l’autre près du château avec la mairie et le collège plus au nord, sur le talus du plateau et dans la plaine; le troisième correspond aux lotissements pavillonnaires de la Bonneville, les Jardins de Méry et Vaux au nord-ouest, sur le plateau qui se rapproche ici du cours de l’Oise. Le territoire comprend aussi la longue île de Vaux. Une zone artisanale (le Bosquet) longe la N 184.

Méry a un collège public, un Intermarché (60 sal.); gestion de distributeurs automatiques Cofiges (80 sal.), usine des eaux Veolia (85 sal.). Elle est le siège de la communauté de communes de la Vallée de l’Oise et des Impressionnistes, groupement intercommunal du Val-d’Oise associant 6 communes et 26 700 hab. La population était de 1 800 hab. en 1901, 2 800 en 1954, 4 700 en 1975, 6 200 en 1990 et poursuit sa croissance.