Meximieux

6 900 hab. (Meximiards), 1 375 ha, chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 40 km au sud de la préfecture au milieu de la Côtière de Dombes. C’est surtout un centre de services, avec un hôpital local (9 lits médicaux, 140 en tout) et un collège public. La ville est desservie par la N 84 et la voie ferrée (gare); elle a une coopérative de pisciculture, de nombreux petits ateliers et des entreprises de bâtiment (Perrotin, 70 sal.) et de bétons (Rudigoz, 30 sal.); supermarchés Champion (110 sal.) et Intermarché (45 sal.), gestion des eaux Sogedo (30 sal.). La pointe SE de la commune touche à la rive droite de l’Ain. Meximieux avait 2 100 hab. en 1954 (2 600 un siècle auparavant) et croît depuis à un rythme soutenu; elle a gagné 380 hab. de 1999 à 2005.

Le canton a 17 300 hab., 12 communes, 17 627 ha dont 2 651 de bois; limitrophe du département de l’Isère, il s’étend au nord dans la Dombes, au sud dans la plaine de confluence de l’Ain et du Rhône. Son fleuron est le village de Pérouges (1 100 hab., 1 897 ha), qui est juste à l’ouest de Meximieux et a été classé parmi les «plus beaux villages de France» pour l’harmonie de ses maisons et ruelles médiévales organisées en ellipse. Il a été l’objet de maintes promotions par le cinéma, et bénéficie de la proximité de Lyon (35 km), qui joua un grand rôle dans sa restauration; musée du vieux Pérouges, maison des Arts contemporains, nombreux artisans et artistes; plus des fêtes médiévales, et même un labyrinthe végétal; Ostellerie de Pérouges (35 sal.), carrière Rudigoz (25 sal.). La commune s’étend dans la plaine, où elle a reçu l’aérodrome de Pérouges-Meximieux (piste gazonnée de 680 m, aéroclub) et un échangeur de l’A 42. Sa population n’atteignait plus que 450 hab. en 1954 (900 vers 1850) et s’est accrue de près de 90 hab. entre 1999 et 2006.

Bourg-Saint-Christophe (840 Bourtoirs, 898 ha) relaie Pérouges vers le sud-ouest; sa population augmente régulièrement (450 hab. en 1962). Faramans (600 Faramandards, 1 122 ha dont 224 de bois), juste au nord de la précédente, a déjà les traits de la Dombes et plusieurs étangs; elle a une exploitation forestière (Fournand, 25 sal.) et elle est également en croissance tranquille (260 hab. en 1962).

De l’autre côté de Meximieux, Villieu-Loyes-Mollon a plus de 2 000 hab. Sur le plateau, Rignieux-le-Franc (850 Rignards, 1 502 ha dont 393 de bois), 5 km au nord de Meximieux, s’étend assez loin dans la Dombes jusqu’aux abords de Chalamont; ferme pédagogique Turus avec pisciculture, atelier de mécanique Thiméca (90 sal.). Rignieux a gagné 100 hab. de 1999 à 2006. Joyeux (210 Joliacois, 1 658 ha dont 283 de bois), 11 km au NO du chef-lieu, est au cœur de la Dombes et s’orne d’un château du 19e s. avec parc. Le Montellier (220 Montiliens, 1 538 ha dont 437 de bois), 9 km ONO de Meximieux, également en pleine Dombes, arbore un grand château de brique du 14e s. refait aux 16e et 17e s.

Saint-Maurice-de-Gourdans tient la plus grande partie du sud du canton. Elle laisse cependant une petite place à Charnoz-sur-Ain (820 Charnoziens, 662 ha), au bord de la rivière à 5 km SSE de Meximieux et qui bénéficie d’un pont un peu au sud du village; peinture en bâtiment et finitions Perrotin (80 sal.), négoce de quincaillerie Prodex (40 sal.). La mention «sur Ain» date de 1991; la population communale était tombée à 100 hab. en 1962 et augmente depuis.