Montbrison (Loire)

15 100 hab. (Montbrisonnais) dont 550 à part, 1 633 ha, sous-préfecture du département de la Loire, 37 km au NO de la préfecture, au pied des monts du Forez. C’est l’ancienne capitale comtale du Forez et elle en a gardé un boulevard circulaire à l’emplacement des remparts du 15e s. qui entouraient le château et le bourg. Ce boulevard s’inscrit à son tour dans une ellipse plus tardive qui va un peu au-delà de la rivière du Vizézy. La ville a une église du 11e s. à clocher carré, une collégiale flamboyante du 13e s. La salle de la Diana à voûte ogivale, de 1295, restaurée au 19e s., accueille le musée Forézien. Un grand parc, des jardins et le musée d’Allard forment à l’ouest de la ville un ensemble du 18e s., avec collections d’oiseaux, de minéraux et de poupées; ruines d’un théâtre gallo-romain.

Montbrison, très fleurie (4 fleurs), est une ville active. Elle a tout un ensemble d’entreprises travaillant dans la métallurgie et la mécanique: compresseurs et outils pneumatiques Sullair (150 sal., groupe états-unien UTC), visserie SNEP (au groupe états-unien Alcoa, 125 sal.), systèmes d’étanchéité Garlock (100 sal., à l’états-unien Enpro), machines à emballer Tecnimodern (60 sal.), Métalleries du Forez (Blanchet, 95 sal.) et métalleries Garnier (60 sal.) et Loriguet (50 sal.), outillage Nourrisson (Riss, 40 sal.), menuiserie métallique SMF (35 et 30 sal.); plus un négoce de quincaillerie Vaco (45 sal.); s’y ajoutent les meubles Rondy Forestier (30 sal.), la menuiserie Blanc (25 sal.). Montbrison a aussi une grosse imprimerie SMIC (120 sal.).

La ville a un marché de la fourme d’Ambert, des supermarchés Champion (30 sal.) et Intermarché (60 sal.). EdF déclare 170 employés; installations électriques Forclum (40 sal.); gestion d’immeubles de l’Opac (35 sal.), traitement des eaux Saur (55 sal.), entretien Forez Nettoyage (85 sal.) et nettoyage urbain Onyx (35 sal.); maçonnerie Lachand (35 sal.) et Gachet Dumas (25 sal.), travaux publics SMTP (Montbrisonnaise, 45 sal.); transports Damon (35 sal.).

Montbrison est dotée d’un centre hospitalier spécialisé de 118 lits et d’une clinique de 111 lits (Forez, 95 sal.) avec soins de convalescence, une maison de convalescence de 30 salariés (la Musardière), un lycée général et un lycée professionnel publics, un collège public, deux collèges-lycées privés; elle héberge aussi un lycée agricole et deux maisons familiales rurales, ainsi que le laboratoire vétérinaire départemental. La commune est très longtemps restée à un peu plus de 7 000 hab. (1876-1946) et sa population a fortement augmenté depuis. Elle a absorbé la commune de Moingt en 1973, qui avait alors 1 500 hab. et où se trouvent les restes romains d’Aquae Segetae, théâtre et thermes. Le maire est Philippe Weyne, UMP, médecin. Montbrison fait partie de la communauté d’agglomération Loire-Forez; l’unité urbaine Insee est donnée pour 20 000 hab., l’aire urbaine pour 24 000. L’arrondissement a 160 300 hab., 10 cantons, 138 communes, 195 949 ha.

Le canton a 26 600 hab., 19 communes, 27 145 ha dont 4 634 de bois; il est limitrophe du département du Puy-de-Dôme et atteint à l’est la rive gauche de la Loire en aval de Montrond. Savigneux complète l’agglomération à l’est. Précieux (1 100 Prescussériens dont 280 à part, 1 629 ha), 7 km ESE de Montbrison, a une annexe du lycée agricole de la ville, et plusieurs étangs; la commune a gagné 200 hab. de 1999 à 2004. Chalain-le-Comtal (460 Chalainois, 1 836 ha), 10 km ENE de Montbrison, a une coopérative d’élevage avec centre d’insémination (60 sal.) et syndicat de contrôle laitier. Elle a gagné 130 hab. de 1999 à 2006.

Plus nord au milieu de la plaine, Mornand-en-Forez (381 Mornandais dont 90 à part, 2 160 ha dont 272 de bois), 11 km au NE du chef-lieu sur la rive gauche du Vizézy, a aussi des étangs, et une maison familiale rurale. La mention «en Forez» ne date que de 2002; la commune a gagné 100 hab. de 1999 à 2006, soit +35%. Un peu à l’ouest, la butte allongée du mont d’Uzore, faite de basaltes, s’isole dans la plaine et culmine à 534 m dans la commune de Saint-Paul-d’Uzore (100 hab., 951 ha), qui est sur son flanc oriental et dont le territoire compte plusieurs étangs. De l’autre côté, Chalain-d’Uzore (450 Chalinois, 803 ha), 8 km au nord de Montbrison, est connue pour son château des 14e et 16e s., avec belle galerie renaissance; église du 12e s.; outillage à bois Elbé (60 sal.).

Champdieu (1 500 Champdieulats, 1 820 ha dont 223 de bois), au pied du talus de faille des monts du Forez à 5 km NNO de Montbrison, a une église-forteresse du 14e s., issue d’un édifice roman bénédictin du 11e s.; au sud-est du village, se voit le château de Vaugirard de l’époque Louis XIII, avec parc. La société Comte restaure des monuments (85 sal., groupe Vinci); mécanique AMM (la Madeleine, 60 sal.) et Forez Bennes (40 sal.), transports Arnaud (20 sal.). La population communale augmente depuis 1968 (860 hab.) et a gagné 150 hab. de 1999 à 2007.

Au sud de Montbrison, trois communes, surtout résidentielles, progressent. Saint-Thomas-la-Garde (530 Thomasiens, 341 ha), à 4 km au pied du talus, a gagné 60 hab. de 1999 à 2006. Lézigneux (1 200 Lézignolais, 1 504 ha dont 255 de bois), 4 km SSO de Montbrison dans les collines, en a gagné 360 entre 1999 et 2005 (+31%). Écotay-l’Olme (1 200 Écotayiens, 652 ha dont 190 de bois), à 2 km à peine au sud-est de Montbrison, n’avait que 280 hab. en 1962; mais sa population est restée étale de 1999 à 2007. À l’ouest de Montbrison à 14 km, le village de Roche (260 Rochelois, 2 333 ha dont 1 073 de bois) est, à 910 m, à la tête d’une commune qui s’étend jusqu’aux landes de la crête du Forez à la Roche Gourgon (1 420 m) et à la Grande Pierre Bazanné (1 394); la commune avait plus de 600 hab. au 19e s. Les finages de Lérigneux (130 hab., 976 ha dont 403 de bois), dont le village est à 930 m et Verrières-en-Forez (690 Verriériens dont 150 à part, 2 117 ha dont 757 de bois), plus au sud à 825 m et un peu plus près de Montbrison, atteignent aussi la crête, à 1 314 et 1 275 m respectivement; la dénomination «en Forez» date de 1936. Verrières avait plus de 1 300 hab. dans les années 1870; mais elle vient de reprendre 90 hab. de 1999 à 2007. Elle a reçu un lycée professionnel hôtelier public, dans de vastes locaux rénovés, héritiers d’un collège technique et d’un centre d’apprentissage qui eux-mêmes avaient succédé à un ancien séminaire, qui servit entre temps de préventorium, de maison d’enfants et de centre de jeunesse.