Mornant

4 800 hab. (Mornantais), 1 576 ha, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 22 km au SO de la préfecture. Son finage conserve des traces de l’aqueduc romain du Gier; l’étang de la Madone (5 ha) y est équipé d’une base de loisirs; abattoir de volailles du groupe Arrivé Maître Coq (60 sal.), travaux publics MGB (45 sal.). La commune a des collèges public et privé, un centre pour handicapés. Elle avait approché des 2 600 hab. en 1861 puis sa population était passée à 1 600 hab. dans les années 1920; elle a surtout augmenté dans la seconde moitié du 20e s., atteignant 2 200 hab. en 1962, 3 300 en 1982. Elle a encore gagné 500 hab. de 1999 à 2005. Mornant est le siège de la communauté de communes du pays Mornantais, qui groupe 16 communes et 23 600 hab.

Le canton a 20 600 hab., 13 communes, 13 340 ha dont 1 722 de bois. Limitrophe du département de la Loire, il se tient sur le revers sud-oriental des monts du Lyonnais, mais empiète un peu à l’ouest sur le bassin de la Coise. La crête monte à 934 m au signal de Saint-André, dans la commune de Saint-André-la-Côte (180 Saintandréens, 477 ha) dont le petit village, 11 km à l’ouest de Mornant (5 km à vol d’oiseau) se perche à plus de 800 m. Plus au sud, Riverie (270 Rampognauds, 42 ha) est un autre village perché, 10 km OSO de Mornant à 730 m, ancienne place forte aux ruelles pittoresques, avec un chemin de ronde, dont la terrasse offre une large vue mais dont le territoire très étriqué est le plus petit du département; sa population était passée de 520 hab. en 1851 à 160 en 1962 et a un peu augmenté depuis.

Au-dessous de ces reliefs, les communes du piémont ont toutes connu des croissances récentes très appuyées, à la frange du périurbain lyonnais. Saint-Maurice-sur-Dargoire tout au sud, Orliénas et Soucieu-en-Jarrest au NE, ont dépassé 2 000 hab. Saint-Laurent-d’Agny (1 800 Laurendagniens, 1 055 ha), 4 km NNE de Mornant et Taluyers (1 900 Talusiens, 809 ha dont 200 de bois), 7 km NE, s’en approchent rapidement. Saint-Laurent a un institut médico-éducatif, une coopérative fruitière (Sicoly) de 60 salariés rassemblant les productions des nombreux vergers du canton, et une ferronnerie (CQFD, 50 sal.); elle n’avait que 640 hab. en 1962, et a gagné 150 hab. de 1999 à 2005. Taluyers offre des restes de fortifications et surtout les bâtiments (11e au 16e s.) d’un gros prieuré clunisien, bien restaurés; négoces de vins des coteaux-du-lyonnais; la commune cultive 69 ha de vignes; elle était à 600 hab. en 1962.