7 100 hab. (Neuvillois), 547 ha, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 18 km au nord de Lyon sur la rive gauche de la Saône. Neuville n’est apparue qu’au 17e siècle, autour d’une résidence de chasse de l’archevêque de Lyon Neuville, dont elle reçut le nom… Le château d’Ombreval, du 15e s. très remanié, avec un beau parc, abrite l’hôtel de ville depuis 1968. Neuville a un collège public et un lycée-collège privé, plus un lycée public depuis 2006; un marché à la moto a été lancé en 1974. La ville accueille une grosse usine de médicaments du groupe Sanofi par Roussel-Uclaf puis Aventis (940 sal.); fabrique de machines agricoles (Rousseau, 130 sal.) passée au groupe états-unien Alamo. La population a d’abord culminé à 3 400 hab. en 1876, un peu diminué ensuite (2 900 hab. de 1906 à 1921) puis elle a augmenté régulièrement, passant les 5 000 habitants en 1965; elle est restée stable de 1999 à 2006. Le canton a 41 100 hab., 15 communes, 7 976 ha dont 959 de bois. Limitrophe du département de l’Ain, il s’étend des deux côtés de la Saône et monte à l’ouest jusqu’au sommet du Mont d’Or. La plupart de ses communes, en terrain assez accidenté, sont résidentielles, de croissance modérée et de niveau social plutôt élevé. Sur la rive droite, d’amont en aval, Quincieux un peu isolée au nord, Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Albigny-sur-Saône et Couzon-au-Mont-d’Or dépassent 2 000 hab. Il en est de même rive gauche pour Genay au nord et Fontaines-sur-Saône au sud. Plus à l’est et ne touchant pas au bord de Saône, Montanay, Cailloux-sur-Fontaines et Fontaines-Saint-Martin sont aussi dans ce cas. Poleymieux-au-Mont-d’Or (1 100 Poleymeriots. dont 240 à part, 621 ha) est sur le versant nord-est du massif du Mont d’Or, dans sa partie la plus accidentée; elle a complété son nom en 1923; elle n’avait encore que 250 hab. (sdc) en 1962 et a gagné 300 hab. de 1999 à 2005, ce qui représente un accroissement de 35% de sa population municipale. Outre le mont Thou, son finage atteint le point culminant, le mont Verdun (625 m) couronné d’un petit fort, et au nord le belvédère de la Croix Rampau (table d’orientation). Des restes gallo-romains ont été trouvés dans la commune, dont ceux de l’aqueduc qui descendait à Lyon; belles maisons anciennes de pierre dorée, halle paysanne; la maison Ampère, où le physicien passait les congés de sa jeunesse, est devenue un musée de l’électricité. Curis-au-Mont-d’Or (910 Curissois, 303 ha) est au pied du vallon de Poleymieux et son finage va jusqu’en bord de Saône. Un château ancien à trois tours est sur l’emplacement d’un castrum romain; gare et pont face à Neuville. Curis n’a complété son nom qu’en 1955; elle avait alors 450 hab. mais sa progression est lente (+30 hab. de 1999 à 2005). Saint-Romain-au-Mont-d’Or (1 000 Saromagnots, 262 ha), entre Couzon et Collonges sur le versant oriental du mont Thou, est aussi un village résidentiel en bord de Saône; restes de l’aqueduc romain, château de la Bessée (15e s., souvent remanié depuis), jardins à la française de la Fretta. La commune avait troqué son ancien prédicat «sur Couzon» pour «au Mont d’Or» dès 1879; elle avait alors 210 hab., et 320 en 1936; sa population a sensiblement augmenté dans les années 1950, puis plus lentement; elle a gagné 180 hab. de 1999 à 2005, ce qui traduit une toute nouvelle accélération. Sur la rive gauche au sud de Neuville, Fleurieu-sur-Saône (1 300 Fleurentins, 291 ha) et Rochetaillée-sur-Saône (1 100 Rochetaillards, 129 ha) s’insèrent le long de la rivière et conservent des espaces verts. À Rochetaillée, «sur Saône» depuis 1965, un grand musée de l’automobile occupe un château du 15e s.; la commune avait 600 hab. en 1954; elle a gagné 120 hab. de 1999 à 2005. Fleurieu avait 680 hab. en 1954, 940 en 1990. |