Nogent-sur-Marne

31 000 hab. (Nogentais) dont 350 à part, 280 ha, sous-préfecture du Val-de-Marne, 7 km au nord de Créteil et 11 km à l’est du centre de Paris, sur la rive droite de la Marne. Son territoire est limité à l’ouest par le bois de Vincennes, à l’est par l’A 86 qui franchit la Marne en souterrain et que flanque la voie ferrée de grande ceinture, équipée de la gare du RER E de Nogent-Le Perreux. Près du bois, à l’ouest, circule la ligne A du RER, dotée de la gare de Nogent-sur-Marne. Le centre-ville est à mi-chemin des deux gares. La commune est traversée du SO au NE par l’alignement N 186 (avenue de Joinville)-N 34 (avenue de Strasbourg). La place du Général-Leclerc, côté ouest, est une étoile de routes où se rejoignent ces deux avenues, la branche occidentale de la N 34 (avenue Georges-Clemenceau), la D 40 (boulevard Garibaldi), la D 120 (Grande Rue Charles-de-Gaulle) et la rue de Fontenay.

Nogent est divisée en huit quartiers. Nogent-Village, au centre-est, comprend l’ancien centre et la mairie. Le Port sous la Lune est au sud-est, Beauté-Baltard au sud-ouest, Le Bois-Porte de Nogent s’étire le long de la bordure occidentale. Les Viselets sont au nord-ouest et Plaisance au nord-est. Nogent bénéficie du parc départemental Watteau (2 ha), d’un parc des sports, d’un stade nautique et d’un port de plaisance au sud-est du centre. Le pavillon Baltard, ancien pavillon des volailles des halles de Paris, a été installé en 1977 dans le quartier de l’Île de Beauté. Au sud-est, le château Smith-Champion (17e s.), propriété domaniale, offre un parc à l’anglaise de 10 ha dominant la Marne, et des expositions.

Nogent a une église en partie du 13e s., un musée de la ville, le pôle culturel du Carré des Coignard dans un manoir du 17e s., un théâtre (Scène Watteau). Elle est dotée de deux lycées publics et quatre privés, trois lycées publics dont un professionnel, deux lycées privés, un établissement régional d’enseignement adapté (erea), un centre de formation d’apprentis des métiers du tourisme. Elle accueille un hôpital privé A. Briffard (180 lits, 200 à 400 sal.) et la maison de santé Les Charmes (100 à 200 sal.), six maisons de retraite; un couvent du Carmel, au quartier Plaisance, a été réaménagé en 1977. Résidentielle, la commune n’a que peu d’entreprises notables: informatique Wyniwyg (50 à 100 sal.), un Monoprix (50 à 100 sal.), les condensateurs Cofidur (50 à 100 sal.), une résidence hôtelière Citea (100 à 200 sal.), la RATP (100 à 200 sal., gare routière).

La commune a attiré de nombreux Italiens après 1870, notamment dans le quartier de Plaisance au nord du centre, qui porte le nom de la province italienne. La ville avait déjà 13 000 hab. en 1886 mais Le Perreux est devenue commune l’année suivante, la population retombant à 8 400 hab. en 1891; elle a poursuivi sa croissance, atteignant 14 100 hab. en 1911, 21 300 en 1934; elle a connu un premier maximum à 26 200 en 1968, et a repris depuis 1982 (24 600 hab.). Une petite fraction de son territoire, dont le site de l’Institut national d’agronomie tropicale, a été enlevée en 1929 quand Paris a annexé le Bois de Vincennes. La majorité municipale est traditionnellement de droite. Le maire est Jacques-J.-P. Martin, UMP, ingénieur, également conseiller général. L’arrondissement a 381 500 hab., 15 cantons, 14 communes, 6 310 ha. Le canton correspond à la commune.