voie navigable ouverte en 1965 et reliant le système de l’Oise à celui des canaux du Nord de la France; il a 95 km de long et 19 écluses de 92 m, mais son trafic est limité à un gabarit de 750 t, qui ne permet pas la connexion à gabarit international entre la Seine et le réseau fluvial de l’Europe du Nord-Ouest et rhénane. Il traverse la Picardie du sud au nord. Connecté au canal latéral à l’Oise à Pont-l’Évêque près de Noyon, il emprunte d’abord la petite vallée de la Verse puis de son affluent la Mève, traverse l’interfluve Oise-Somme en souterrain entre Frétoy-le-Château et Libermont sous le bois de Libermont, passe ensuite dans les modestes vallées du Petit Ingon et de l’Ingon, atteint la vallée de la Somme à Voyennes et la suit jusqu’à Péronne, profite ensuite de la vallée de la Tortille en passant à Moislains et quitte la Somme en tunnel à Étricourt-Manacourt, par le seuil de Bapaume. Le trafic est de l’ordre de 3 Mt/an. Son insuffisance fait toujours rêver d’une liaison fluviale à grand gabarit Seine-Nord, longtemps différée, dont la construction a été annoncée en 2011 mais engagée seulement en 2017 (v. Seine-Nord-Europe).

voie navigable ouverte en 1965 et reliant le système de l’Oise à celui des canaux du Nord de la France; il a 95 km de long et 19 écluses de 92 m, mais son trafic est limité à un gabarit de 750 t, qui ne permet pas la connexion à gabarit international entre la Seine et le réseau fluvial de l’Europe du Nord-Ouest et rhénane. Connecté au canal latéral à l’Oise à Pont-l’Évêque près de Noyon, il traverse la Picardie du sud au nord et entre dans la région Nord-Pas-de-Calais en tunnel à Ytres, par le seuil de Bapaume. Le trafic est de l’ordre de 3 Mt/an. Son insuffisance justifie le projet de liaison Seine-Nord-Europe, qui doit emprunter sensiblement le même trajet dans la région.

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