Nouan-le-Fuzelier

(2 370 Nouannais, 8 549 ha dont 4 347 de bois), est à 8 km au sud de Lamotte-Beuvron sur la N20, la voie ferrée Paris-Toulouse et l’autoroute A71, en Cœur de Sologne. La commune s’affiche «station verte de vacances» et compte un village de vacances dans une ancienne ferme (130 places) et une colonie de vacances de l’orphelinat des douanes (280 places), un institut médico-éducatif, une maison de retraite et une communauté religieuse. Elle s’orne de nombreux châteaux: de Tracy, du Puy, de Potin, tous du 20e s. sur une ancienne base du 18e s.; de Moléon (15e et 20e s.); de Mazères (17e-18e s.), de Vauilly, Sandilles, Malvaux, Châles (ou mieux Chalès), Burtin, Baignas, Cerçay et Mont Evray (19e s.).

Le paysage est agrémenté par les grands étangs des Mazères, de Mont Evray, des Levrys, de Chalès (42 ha) et de l’Artrée (22 ha). Le château de Chalès, à la tête d’un domaine de 450 ha qui s’étend aussi sur la commune voisine de Saint-Viâtre, s’orne d’un parc à l’anglaise de 10 ha, acquis par l’Œuvre des orphelins des Douanes. Le Néant a sa source dans la commune. Nouan a attiré quelques entreprises, dont les principales sont le décolletage Cooper Capri (Eaton, 200 sal.) qui monte des systèmes de sécurité et des installations électriques (groupe Cooper Menvier de Houston) et une centrale d’achats d’optique (Grandvision, 160 sal.). Nouan-le-Fuzelier avait 2 100 hab. en 1910, 1 800 en 1931, puis sa population a progressé lentement ensuite avant de se stabiliser puis de perdre 50 hab. après 1999.

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