3 500 hab. (Pélussinois), 3 216 ha dont 1 300 de bois, chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Saint-Étienne, 45 km à l’est de la préfecture au pied du massif du Pilat à 4 km du Rhône à vol d’oiseau, 45 km au SSO de Lyon. La ville est à 417 m, au-dessus de la vallée encaissée du Régrillon, qui descend de l’Œillon et que la route vers le Rhône traverse par un grand viaduc. «Station verte de vacances», elle héberge la Maison du Parc du Pilat, dotée d’un musée et d’un jardin; crypte romane sous l’église. Pélussin a un hôpital local (8 lits médicaux, 114 en tout), un collège public et un privé, une maison de retraite (20 sal.). La principale entreprise est la fromagerie Guilloteau (150 sal., indépendante); travaux publics Montagnier (30 sal.), maçonnerie Rivory (30 sal.), bureaux de Télédiffusion de France (30 sal.). Pélussin a eu plus de 4 000 hab. autour de 1860, s’est dépeuplée jusqu’en 1962 (2 600 hab.) et a repris un peu de poids depuis 1970 (+70 hab. de 1999 à 2004). Le canton a 13 200 hab., 14 communes, 14 415 ha dont 3 391 de bois. Il est limitrophe des départements du Rhône, de l’Isère et de l’Ardèche, et suffisamment isolé du reste de la Loire par le mont Pilat pour apparaître comme former une petite contrée originale, le «Pélussinois»; il est le canton le plus viticole du département (360 ha). Chavanay relaie Pélussin en aval. L’extrémité nord du canton est dominée par le mont Monnet (781 m) à la limite de la commune de La Chapelle-Villars (330 Chapelards, 825 ha). Vérin (590 Vérinois, 305 ha), commune créée en 1880 au bord du Rhône avec 440 hab., y voisine avec Condrieu et a une population en croissance depuis les 200 hab. de 1950: elle a encore gagné 114 hab. de 1999 à 2004. Saint-Michel-sur-Rhône (650 hab., 587 ha), immédiatement au sud de Vérin, a une fabrique de vêtements de sport Moreau (40 sal.) et croît aussi, gagnant plus de 100 hab. de 1999 à 2004. Au sud de Pélussin, une enfilade de villages est desservie par la route de Bourg-Argental. Saint-Appolinard (540 Appolinaires, 984 ha), 11 km SSO du chef-lieu à 480 m, a un musée de la radio-TSF et a gagné 70 hab. de 1999 à 2005. Maclas (1 300 Maclaires, 1 015 ha) un peu plus bas à 400 m, 7 km au sud de Pélussin, est un village-centre assez actif qui conserve de petits tissages et, surtout, l’usine de charcuterie Justin Bridou du groupe Aoste, un temps passée chez Sara Lee puis Smithfield (300 sal.). Maclas est le siège de la communauté de communes du Pilat rhodanien, qui correspond au canton; sa population, croissante depuis 1950, a gagné 280 hab. de 1999 à 2005 (+21%). Lupé (250 Lupéens, 147 ha) juste au NE, à l’entrée de la petite vallée encaissée du Batalon, a un beau château des 15e-16e s. et a gagné 40 hab. de 1999 à 2004. Malleval (490 Malvalois, 506 ha), 9 km au SE de Pélussin, est un joli village d’allure médiévale, «petite cité de caractère» dans un vallon proche du coteau du Rhône; la commune a gagné 60 hab. de 1999 à 2007; le château de Volan est une ancienne maison forte, face à la centrale nucléaire de Saint-Alban. Juste à l’est, Saint-Pierre-de-Bœuf (1 300 Pétribovins, 595 ha) est un vieux village pittoresque, sur le coteau du Rhône, proche de la cascade du saut de Lorette. La commune a un petit hôpital local (70 places, sans lit de court séjour) et bénéficie du plan d’eau du barrage sur le Rhône à l’entrée du bief de Péage-de-Roussillon; il sert de base nautique, entre deux morceaux de la réserve naturelle de l’île de la Platière. La commune accueille le rechapage de pneus Black Star (40 sal.), les travaux publics Molina (35 sal.); mais la filature DMC a fermé. La population, abaissée de 1 700 hab. (1861) à moins de 1 000 vers 1930, reprend un peu depuis 1982. |