Plessis-Robinson (Le)

23 500 hab. (Robinsonnais) dont 200 à part, 344 ha, chef-lieu de canton des Hauts-de-Seine dans l’arrondissement d’Antony, 5 km au nord-ouest de celle-ci. Le nom ancien était Le Plessis-Piquet. Le nom actuel a été adopté en 1909 eu égard à la notoriété de la guinguette du Grand Robinson, dont le nom lui-même a été inspiré en 1818 par le roman de Daniel Defoë; d’autres guinguettes contribuaient à la renommée de «Robinson».

Son territoire est sur les pentes orientales du plateau de Hurepoix dominant la vallée de la Bièvre, essentiellement sur les sables de Fontainebleau. Un grand vallon s’enfonce en son centre en direction de Fontenay-aux-Roses et s’orne de l’étang Colbert, qui borde l’hôpital Marie Lannelongue et fut créé pour les besoins de la ferme de Colbert et de son domaine de Sceaux. Les croupes au nord portent les parcs des Bois de la Solitude et de la Garenne, tandis que sur la croupe sud s’étend le grand parc Henri Sellier, ancienne propriété du château acquise par Louis Hachette en 1854; il cache un théâtre de verdure et s’achève au sud par la terrasse du Plessis-Robinson, qui domine Châtenay-Malabry; le château abrite la mairie.

Le territoire du Plessis est traversé du NE au SO par la D 75, sur laquelle s’est calée l’urbanisation méridionale de la Cité-Jardins (1 300 logements sur 21 ha) inaugurée en 2008, et à l’ouest par la D 2. Au-delà de celle-ci vers l’ouest, tout l’espace communal est occupé par le parc des Sports et une zone industrielle dite Zipec ou de Plessis-Clamart. La commune possède une petite enclave au sud-ouest au-delà de la voie rapide A 86, occupée par le gros ensemble du centre d’affaires de la Boursidière (56 000 m2 de bureaux) juste au bord de la forêt de Verrière, sur un ancien site de château fort.

La commune n’a pas d’accès ferroviaire, la station Robinson du RER étant sur le territoire de Sceaux. Elle est très fleurie (quatre fleurs) et abrite deux collèges et un lycée publics, le théâtre du Coteau, la clinique du centre chirurgical Marie Lannelongue de la Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France (230 lits), un centre d’aide par le travail.

Le Plessis-Robinson a quelques entreprises de poids: équipements d’aide à la navigation Air Précision (100-200 sal.), appareils de distribution de carburants Tokheim (100-200 sal.), compteurs Farnier (50-100 sal.), matériel d’imagerie médicale Ela Medical (50-100 sal.), gaz industriels L’Air Liquide (100-200 sal.); installations électriques Ineo (100-200 sal.), installations de réseaux Sade (100-200 sal.), ingénierie LGM (100-200 sal.), informatique Klee (100-200 sal.), Evosys (50-100 sal.) et CS Systèmes d’information (1 000-2 000 sal.); Bouygues Télécommunications (500-1 000 sal., à la Boursidière), production de films U-Congress (50-100 sal.) et services aux spectacles Utram (100-200 sal.); distribution pharmaceutique Sorin (100-200 sal.) et OCP (50-100 sal.), publicité Adrexo (50-100 sal.).

La commune n’avait encore que 260 hab. en 1851, 550 en 1901; elle a atteint son premier millier en 1921 seulement, puis est passée à 7 800 hab. en 1936, 13 200 en 1954 et 22 600 en 1962; le nombre d’habitants a officiellement baissé ensuite jusque dans les années 1980 et remonte depuis. Dirigée par le parti communiste avant 1989, la municipalité a été alors conquise par Philippe Pemezec, UMP, toujours maire; il a été député et il est également conseiller général. Le canton a 40 200 hab., ajoutant au Plessis une partie de Clamart.