2 400 hab. (Pondinois), 1 122 ha, chef-lieu de canton du département de l’Ain dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, 20 km au SSE de la préfecture. Le vieux centre est sur la rive droite de l’Ain à 3 km du rebord du Jura, autour du château des ducs de Savoie (15e s., refait aux 16e et 18e s.), mais l’habitat a débordé largement sur la rive gauche. La commune a un collège public et un supermarché U (40 sal.), une fabrique de peintures du groupe suédois Akzo-Nobel (60 sal.), un atelier d’emballages plastiques Biga (35 sal.); installations électriques Michaud (50 sal.), maçonneries Galle (50 sal.) et M. Brunet (MBC, 50 sal.). Pont-d’Ain avait 1 500 hab. en 1954 et a crû jusqu’en 1975, mais sa population reste à peu près étale depuis; elle a augmenté de 120 hab. entre 1999 et 2005. Elle est le siège de la petite communauté de communes Pont-d’Ain-Priay-Varambon, limitée à ces 3 communes (3 800 hab., 3 498 ha). Le canton a 11 300 hab., 11 communes, 17 595 ha dont 4 813 de bois. Il mord un peu sur le sud du Revermont, mais s’étale principalement en plaine, y compris à l’ouest dans la Dombes. Druillat (890 Druillatis, 2 072 ha dont 697 de bois), 3 km au NO du chef-lieu, a gagné plus de 200 hab. de 1999 à 2005 (+23%); un vaste échangeur fait communiquer l’A 40 et l’A 42, plus la N 75, au-dessus du cours du Suran, 3 km avant son confluent avec l’Ain. Celui-ci se fait juste au sud à Varambon (400 hab., 799 ha dont 241 de bois), dont les grands bois sont déjà de la Dombes et dont la population a augmenté sensiblement de 1999 à 2005: +155 hab., soit +43%. À la pointe méridionale du canton, Priay (1 200 Priaysiens, 1 577 ha dont 575 de bois), au bord de l’Ain à 7 km SO du chef-lieu, a une usine de viandes (HA Desoss, 80 sal.) et des ateliers de plasturgie Styl Monde (80 sal.) et MCF (30 sal.). Priay n’avait pas 800 hab. en 1982; elle en a gagné 280 de 1999 à 2007 (+24%). Au NO, la Dombes est le domaine des communes les plus occidentales du canton, Dompierre-sur-Veyle (980 Dompierrois, 2 910 ha dont 701 de bois) à 13 km ONO de Pont-d’Ain, La Tranclière (300 Tranclériens, 1 475 ha dont 704 de bois) à 11 km au NO du chef-lieu, toutes deux riches en bois et en étangs. Dompierre (sur Veyle depuis 1954) n’avait que 630 hab. en 1975; elle accueille une entreprise de nettoyage (Ultranet, 35 sal.) et une de construction (Tabouret, 30 sal.). La Tranclière (175 hab. en 1975) a reçu un parc des transports Team du groupe italien SBG (75 sal.) et le siège de la communauté de communes Bresse-Dombes-Sud Revermont (6 communes). Certines (1 300 Certinois, 1 592 ha dont 534 de bois), juste au nord de La Tranclière sur la rive gauche de la Reyssouze, accueille un atelier des plastiques Grosfillex (50 sal.), une plâtrerie Ardito Jacquet (40 sal.), les transports Le Foll (50 sal.); elle n’avait pas 400 hab. en 1962 et croît depuis. De l’autre côté du canton, Neuville-sur-Ain (1 300 hab., 1 979 ha dont 545 de bois), qui a gagné 210 hab. de 1999 à 2006 (+17%) est à 4 km NE du chef-lieu sur la rive droite de l’Ain, mais la commune est également traversée par le Suran qui s’y encaisse; elle accueille les constructions Floriot (200 sal.), l’atelier de mécanique Stib (40 sal.). On y voit un vieux pont sur l’Ain au village, les ruines d’un château au sud de la commune, près du hameau de Thol. Celui-ci eut un camp militaire de 14 ha qui avait accueilli en 1943-1944 l’école militaire d’Autun, et plus tard de nombreux internés, dont des combattants algériens puis des insurgés de l’OAS. Saint-Martin-du-Mont (1 300 hab., 2 809 ha dont 578 de bois), 8 km au nord de Pont-d’Ain, est la commune la plus méridionale du Revermont, qui s’y termine en pointe au-dessus du Suran par le mont de la Vaure (433 m); elle bénéficie de la N 75, de l’autoroute et d’une gare à l’ouest de la commune; moteurs électriques CME (25 sal.), carrosserie (RBM, 30 sal.). La population communale, de 1 800 hab. au milieu du 19e s., était tombée à 900 en 1975 et augmente depuis. Le village de Tossiat (1 100 Tossiatis, 1 017 ha ), 5 km plus au nord, également au pied du Revermont, fut jadis une ville fortifiée et en a conservé un plan en damier; le château de la Garde est du 16e s. La commune a une gare et un échangeur A 40-N 75, avec péage autoroutier, à l’ouest de son territoire à 8 km de Bourg-en-Bresse. À Tossiat, qui n’avait que 550 hab. entre 1954 et 1975 et croît depuis, travaille tout un ensemble d’artisans et de petites entreprises, dont une usine de colorants pour plastiques du groupe états-unien PolyOne (145 sal.); transports Detraz-Filloux (80 sal.) et base de la Société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône (SAPRR, 120 sal.). |