950 hab. (Ponténois), 290 ha, chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 54 km OSO de la préfecture au pied du Vercors. Ce «village de caractère» est dans un site accidenté au confluent de la Bourne et de la Vernaison, au sein du petit bassin de Royans et à la limite du département de la Drôme. Ses ruelles et ses maisons suspendues au-dessus de la Bourne en font un village attrayant, dont la fréquentation est accrue par la qualité des sites environnants; il offre un musée de l’Eau et un collège public; fabrique d’appareils électriques Arnould (75 sal.) du groupe Legrand; travaux publics du groupe Eiffage (85 sal.). La population communale fluctue autour du millier d’habitants depuis le 19e siècle, mais avec une tendance à la baisse depuis 1982 (-40 hab. de 1999 à 2006). Le village est le siège de la communauté de communes de la Bourne à l’Isère, qui correspond au canton. Le canton a 5 600 hab., 12 communes, 16 158 ha dont 7 090 de bois; limitrophe du département de la Drôme, il est borné au nord par la rive gauche de l’Isère et se termine à l’ouest au confluent de la Bourne et de l’Isère. La commune la plus orientale est Rencurel (300 Rencurellois, 3 463 ha dont 1 918 de bois), 15 km ENE du chef-lieu à 1 100 m; elle occupe un haut val synclinal nord-sud, tapissé de sédiments miocènes, dominé à l’est par le grand crêt de la roche de Méaudre (1 623 m) et parcouru par le GR 9 et une petite route. De part et d’autre du col de Romeyère (1 069 m), divergent vers le sud un petit affluent de la Bourne, vers le nord la Drevenne qui rejoint l’Isère à Rovon. La station de ski des Coulmes a été équipée au col de Romeyère (3 remontées, 6 pistes). Au sud-est de la commune, sont la grotte Favot et le début des gorges de la Bourne, avec la centrale électrique de la Haute-Bourne. Les gorges de la Bourne forment ensuite une profonde échancrure dans le plateau, qui s’élargit peu à peu vers l’aval. Les communes de Choranche (130 Choranchois, 1 063 ha dont 603 de bois) au nord et Châtelus (90 Châtellussiens, 1 230 ha dont 733 de bois, à 480 m) au sud se partagent les deux versants des gorges en s’étirant d’ouest en est, ainsi d’ailleurs qu’un lac de barrage avec centrale électrique. Toutes deux ont de nombreux sites attractifs. Châtelus offre le cirque et la grotte de Bournillon. Choranche, dominée par la corniche des rochers de Presles et du Rang, sites recherchés d’escalade et de vol libre, propose à la visite des cascades de tuf et surtout la grotte de Choranche-Couffin, où ont été trouvés de nombreux témoignages préhistoriques; lacs, stalactites et protées (en aquarium) en font un lieu très visité. Presles (90 Preslins, 2 568 ha dont 1 779 de bois) occupe le plateau au-dessus de Choranche, à 865 m; son village est à 10 km NE du chef-lieu (4 km à vol d’oiseau) près du belvédère de la Serre Cocu (1 007 m) qui donne une vue superbe sur le Royans. Le finage monte à plus de 1 400 m dans la forêt domaniale des Coulmes, devenue un site réputé de ski nordique; plusieurs grottes et puits (scialets). Deux routes atteignent Rencurel, la plus haute par le col du Mont Noir (1 421 m). Bien différents, les deux villages d’Izeron (620 Izeronnais, 1 719 ha dont 869 de bois) et de Saint-Pierre-de-Chérennes (360 Saint-Pierrois, 1 203 ha dont 506 de bois) sont au pied du Vercors près du cours de l’Isère, à 14 et 11 km du chef-lieu; mais leur finage allongé monte aussi dans la forêt et le domaine nordique des Coumes. Leur population est en légère hausse; Saint-Pierre-de-Chérennes a gagné une centaine d’habitants de 1999 à 2006 (+27%). Saint-Romans (1 400 Saint-Romanais, 1 704 ha dont 415 de bois) et la petite Beauvoir-en-Royans (70 Belvérois, 210 ha), 8 et 9 km au nord du chef-lieu au bord de l’Isère, sont plus nettement des communes de plaine. À Beauvoir subsiste un gros donjon de l’ancien château delphinal, avec musée historique; atelier de plasturgie STI (55 sal.). Saint-Romans a une métallerie (SDMS, chaudronnerie nucléaire «blanche») de 120 employés, des entreprises de bâtiment: maçonnerie Glénat (25 sal.), Charpentiers du Grésivaudan (20 sal.); base de loisirs de Marandan, forêt de Claix le long de l’Isère. Sa population augmente depuis les 850 hab. de 1954. Saint-Just-de-Claix (1 100 Saint-Justois, parfois dits aussi Clajussiens, 1 159 ha), 6 km à l’ouest du chef-lieu, entre Isère et Bourne jusqu’au confluent, conserve des restes d’une abbaye cistercienne du 14e s., transformée en château des Anges en 1850; la fromagerie de l’Étoile du Vercors emploie 150 personnes, la fromagerie Royans Frais 25; meubles Soga (20 sal.), bétons (Préfa 26, 25 sal.). La population de Saint-Just n’était que de 560 hab. en 1975; elle a encore gagné 130 hab. de 1999 à 2005. Ces trois villages et Izeron sont sur la N 582. |