Portes-lès-Valence

8 200 hab. (Portois), 1 443 ha, chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Valence, 7 km au sud de la préfecture. La commune se nommait jadis Flancey et n’a trouvé son nom actuel qu’en 1908. Elle n’avait guère que 500 hab. au 19e s., puis est passée à 1 400 en 1911, 3 400 en 1954, 6 100 dès 1968; sa population croît encore: elle a gagné plus de 1 000 hab. (+13%) de 1999 à 2006. La ville est très marquée par le passage du flot de circulation unissant A 7 (échangeur), N 7, voie ferrée (gare de triage) et cours du Rhône (port de Valence); elle fut longtemps une ville de cheminots.

Elle réunit d’assez nombreuses entreprises: semences Clause-Tézier du groupe Limagrain (220 sal.), fournitures de jardin et pour animaux de compagnie Oxadis (groupe Limagrain, 75 sal.) et transformation de fruits Fruival du groupe Andros (210 sal.); installations thermiques et électriques Billon (270 sal.), fours de boulangerie Pavailler Sebp (85 sal., groupe britannique Aga Food), meubles de bureau et de magasin Magne (60 sal.), chaudières Perge (60 sal.), véhicules spéciaux Thomas (50 sal.), mobil-homes Trigano (45 sal.), profilage à froid Monopanel (40 sal.), détergents Oxena (40 sal.).

Son rôle logistique est illustré par des entreprises de transport de voyageurs (Drôme Cars, 120 sal.) et de fret (Calberson 110 sal., J. Martin 100 sal., Gondrand 75 sal., Alloin 60 sal., Schenker & Joyau 35 sal., Graveleau 30 sal., Fatton 30 sal.), de distribution comme les négoces de matériaux Descours et Cabaud (135 sal.) et Merlin (KDI, 100 sal.), de fournitures de bureau DSS Spicers (britannique, 70 sal.), de produits chimiques Stami (35 sal.), de surgelés RPDA (40 sal.), de fruits et légumes Viale et Dumay (35 sal.).

La ville accueille un collège public et les bureaux de la direction régionale de Valence de la Compagnie nationale du Rhône (100 sal.), ainsi que des services comme les nettoyages Carrard (110 sal.) et La Rayonnante (45 sal.), les travaux publics Entreprise 26 (65 sal.) et Gascheau (50 sal.).

Le canton a 19 000 hab., 5 communes, 8 740 ha dont 1 108 de bois; créé en 1973, il est limitrophe du département de l’Ardèche par le Rhône. Beaumont-lès-Valence à l’est, Étoile-sur-Rhône au sud ont plus de 2 000 hab. La petite commune de Beauvallon (1 700 Beauvallonnais, 312 ha), 3 km au SE du chef-lieu au bord de la Vèbre, est surtout résidentielle; elle avait 200 hab. au début du 20e s., 480 en 1968 et a fortement crû ensuite jusqu’en 1982, puis sa population s’est stabilisée. Sa voisine Montéléger (1 600 Montélégeois dont 85 à part, 945 ha), 2 km à l’est au bord du Pélochin, affluent de gauche de la Vèbre, a connu une évolution parallèle (450 hab. en 1962, 1 400 en 1982) mais sa croissance se poursuit; elle a encore gagné 360 hab. de 1999 à 2005, soit +24%. Elle a deux établissements (instituts médico-éducatifs) pour jeunes handicapés ou en difficulté, dont un de l’Adapei (80 sal.), un centre hospitalier spécialisé (le Valmont, dans un parc de 40 ha, 350 lits, 580 employés) et des entreprises de transport (Lubac, 55 sal.; DL, 45 sal.), ainsi qu’un négoce de produits chimiques agricoles (Agrodia, 65 sal.).