Puteaux

43 300 hab. (Putéoliens) dont 300 à part, 319 ha, chef-lieu de canton des Hauts-de-Seine dans l’arrondissement de Nanterre, juste à l’est de la préfecture. Son territoire est sur la rive gauche de la Seine, face au bois de Boulogne (Bagatelle) et au quartier Saint-James de Neuilly. Il est encadré par ceux de Suresnes au sud et Courbevoie au nord. Il comprend la quasi-totalité de l’île de Puteaux, toutefois inhabitée et affectée à des activités de sports et loisirs. Deux ponts le relient à la rive droite, celui de Neuilly à l’angle nord-est, celui de Puteaux au centre.

La commune contient au nord les deux tiers du périmètre de la Défense, dont la Grande Arche. Elle est traversée au nord-ouest par la N 13 sous le nom d’avenue du Général de Gaulle, et parallèlement à la Seine par une voie ferrée, qui sépare le Bas de Puteaux, à l’est, du Haut de Puteaux sur le plateau que la ville partage avec Nanterre. La voie est utilisée par le tramway de Bezons à Issy (T2). Deux gares sont dans la ville, celle de Puteaux près du centre (Sncf et T2) et le complexe de la Grande Arche: RER A, T2 et terminus du métro de la ligne 1, qui a aussi une station plus à l’est (Esplanade de la Défense). Le vaste bâtiment de la mairie (1933) trône au milieu du territoire, dans un parc doté d’une pièce d’eau. Entre la Défense, la Seine et la mairie, sont apparus entre 1970 et 1975 de grands ensembles d’appartements, surtout dans le quartier Bellini: la tour France y monte à 126 m en bord de Seine (41 étages), les tours France II et III à 51 m (17 étages) et les immeubles Bellerive I, II et III atteignent 14 ou 15 étages (44 à 56 m); les tours Émeraude (69 m) et Norma (51 m) abritent logements et bureaux. En outre, plusieurs tours de bureaux s’y dressent, sans faire nécessairement partie de la Défense: Vista (77 m, 19 000 m2 de bureaux), Quai 33 (ancienne tour Jeumont-Schneider, 71 m, 24 000 m2), Bolloré (63 m, 18 étages, qui abrite les journaux et studios du groupe (Direct 8, Matin Plus...), Aviso (42 m, 15 000 m2).

Puteaux a deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, et un hôpital communal (100 lits dont 10 en médecine). La Défense procure à Puteaux un grand nombre d’adresses d’entreprises et d’emplois, dont plusieurs sièges: Total (2 000-5 000 sal.) et Totalgaz (200-500 sal.), Bayer Santé (500-1 000 sal.) et Takeda (100-200 sal.), Philip Morris (200-500 sal.), Les Ciments Français (100-200 sal.), Dupont de Nemours (100-200 sal.), Albatros Invest du groupe Bolloré (100-200 sal.), les équipements pour automobiles Spria (100-200 sal.), le chauffage Elyo (200-500 sal.), les installations électriques Amica (500-1 000 sal.), les ingénieries Ernst & Young (100-200 sal.) et Matis (100-200 sal.).

Dans la finance, banque de la Société Générale (2 000-5 000 sal. et 1 000-2 000 sal.) plus SG Securities (100-200 sal.); HSBC (1 000-2 000 sal.), LCL (500-1 000 sal.), BNP Lease (500-1 000 sal.) et BNP banque (deux établissements), Fortis (200-500 sal.), crédit Factocic (100-200 sal.), assurances et auxiliaires financiers Coface (1 000-2 000 sal.), AGF (500-1 000 sal.), Axa (500-1 000 sal. et 200-500 sal.), Marsh (500-1 000 sal.), Scor (200-500 sal., trois établissements), Sogecap (200-500 sal.), Sinopia (100-200 sal.), Mercer (100-200 sal.), Sodexho (100-200 sal.); comptabilité KPMG Audit (500-1 000 sal.), Salustro Reydel (500-1 000 sal.), Socogefi (200-500 sal.), Primexis Technirevise (100-200 sal.), études de marché IMS Health (200-500 sal.).

À Puteaux sont encore les informaticiens SAP (500-1 000 sal.), Datavance (200-500 sal.), Reuters Effix (200-500 sal.), Airial (200-500 sal.), Sopra Group (100-200 sal.), Orsyp (100-200 sal.), Viaccess (100-200 sal.), le secrétariat SDV Auxiliaire Transport (200-500 sal.), les télécommunications SFR (2 000-5 000 sal.), la gestion d’immeubles Axa Real Estate (100-200 sal.) et l’EPAD (Établissement public d’aménagement de la Défense, 100-200 sal.).

Dans les commerces figurent les négoces d’habillement BCBG (Alain Manoukian, 200-500 sal.), de produits chimiques Bayer (100-200 sal.), d’ordinateurs NEC (100-200 sal.), d’appareils électroniques Samsung (100-200 sal.), Toshiba (100-200 sal.) et Toshiba Imaging (100-200 sal.), de combustibles Vitogaz (100-200 sal.), de télécommunications SFD (100-200 sal.) plus un hypermarché Auchan (500-1 000 sal.), la Fnac (100-200 sal.) et Monoprix (100-200 sal.).

Dans les services divers s’ajoutent la blanchisserie MAJ Elis (200-500 sal.), le nettoyage Arcade (500-1 000 sal.), l’enlèvement d’ordures TIR (Tirusa, 500-1 000 sal.), les publicités Havas (100-200 sal.) et JC Decaux (100-200 sal.); restauration Flo (100-200 sal.); location de camions Fraikin (100-200 sal.) et gestion d’infrastructures de transport Sepadef (100-200 sal.), distribution d’eau Vivendi (100-200 sal.).

La commune de Puteaux, dont l’origine du nom est discutée (marécage ou puits) avait 4 300 hab. en 1851, 24 300 en 1901; sa population avait culminé en 1936 à 43 800 hab. puis a diminué jusqu’en 1975 (38 100 hab.) avant de remonter. Elle est dirigée depuis 1969 par la famille Ceccaldi-Reynaud, qui s’est illustrée par diverses affaires judiciaires et un violent conflit entre père et fille. Le maire actuel est Joëlle Ceccaldi-Reynaud (UMP), également députée pour avoir été suppléante de Nicolas Sarkozy et élue en 2009 présidente de l’établissement public de la Défense (Epad) après le retrait de la candidature annoncée de Jean Sarkozy. Le canton correspond à la commune; le conseiller en reste Charles Ceccaldi-Reynaud, le père, ancien commissaire de police en Algérie et ancien socialiste, député et sénateur UMP, qui fut maire de 1969 à 2004.