Quercy Blanc (le)

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partie du Quercy au sud-ouest du département du Lot, pays de serres drainé en direction du sud-ouest par toute une série de petits affluents de la Garonne. Le nom est un peu par opposition au «Quercy Noir» ou Bouriane qui lui fait pendant au nord de la vallée du Lot, et qui est plus boisé, tandis que le découpage en vallées multiplie les affleurements de calcaires de couleur claire. Il est assez faiblement peuplé, jalonné par quelques bourgades comme Montcuq, Castelnau-Montratier, Montpezat, Lauzerte, souvent anciennes bastides ou castelnaus. Des formes d’arboriculture fruitière et d’élevages maintiennent une bonne réputation en produits de bouche.

La communauté de communes du Quercy Blanc rassemble 17 communes du Lot et 7 900 hab., sur 41 600 ha. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Le siège est à Castelnau Montratier-Sainte Alauzie.

Castelnau Montratier-Sainte Alauzie (1 950 hab., 8 476 ha dont 1 745 de bois) résulte d’une fusion de 2017. Castelnau-Montratier (1 830 Castelnaudais, 7 254 ha dont 1 480 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot, 28 km au SSO de Cahors sur un élément de plateau entre les vallées de la Grande Barguelonne au NO de la Lupte au SE. La bourgade se tient sur un étroit promontoire au-dessus de la Lupte, et s’est un peu étendue sur le plateau au NO, où sont trois moulins à vent et un camping. Ce Castelnau perché est un lieu de marché, doté d’une belle place à arcades et qui a conservé des maisons anciennes; château Féral juste au sud. C’est aussi une «station verte de vacances», avec collèges public et privé. La bourgade est le siège du syndicat interprofessionnel du Melon du Quercy, lequel bénéficie d’une indication géographique protégée. Son territoire, très étendu, est bordé au SE par le Lemboulas. Il avait été agrandi autour de 1800 par l’adjonction des communes ou paroisses de Ganic (à l’est, au bas du relief), Lacabrette au SE (hameau perché) et Russac (au sud, dans la vallée de la Lupte). Saint-Aureil est un petit hameau sur le plateau tout à l’ouest, avec un moulin. La population a diminué de 110 hab. depuis 1999. Mais au nord s’est donc ajouté en 2017 le territoire de Sainte-Alauzie (120 Sainte-Alauziens, 1 222 ha dont 265 de bois), dont le centre n’est qu’un minuscule village dans la vallée de la Ramat, à 9 km au NO de Castelnau. Sur le plateau, au nord, le hameau et le château de Boisse, dominant un vallon avec lac collinaire (6 ha, à Roquebert) et assortis d’un moulin classé et restauré, ont plus d’ampleur et de notoriété, Boisse avait été incorporée à Sainte-Alauzie dans les années 1790. La nouvelle commune est le bureau du nouveau canton des Marches du Sud-Quercy.

Saint-Paul-Flaugnac (1 010 hab., 5 115 ha dont 930 de bois) a été formée en 2016 par la fusion de Flaugnac et Saint-Paul-de-Loubressac. Flaugnac (450 Flaugnaciens, 3 096 ha dont 636 de bois) est juste à l’est de Castelnau à 4 km, sur un étroit promontoire dominant le versant droit de la vallée de la Lupte; son finage s’étend jusqu’aux deux vallées voisines de la Grande Barguelonne au nord, du Lemboulas au sud; autocars des Voyages Raynal (30 sal.); la commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Saint-Paul-de-Loubressac (560 hab., 2 019 ha dont 294 de bois) est à 5 km NE de Flaugnac sur un petit promontoire du versant gauche de la vallée de la Lupte et a gagné 120 hab. depuis 1999; hameaux perchés de Linon et de Pech Long à l’est au-dessus du Cau, qui descend vers le Lemboulas. La D820 joue avec la limite orientale du finage sur la crête entre Cau et Lemboulas, dont le confluent est sous le Pech Long. Saint-Paul-de-Loubressac résultait de l’addition dans les années 1790 de Saint-Paul et de Buffie, ou la Bouffie, et s’est nommée Saint-Paul-la-Bouffie jusqu’en 1943; la Bouffie est un petit hameau sous le Pech Long au sud.

Lhospitalet (500 Hospitalétiens, 1 465 ha dont 221 de bois),12 km NNE de Castelnau, est sur la D659, 14 km SSO de Cahors; son nom vient d’un hôpital de Saint-Jacques du 11e siècle. Le hameau de Granéjouls, ancienne paroisse réunie vers 1795, est 1,5 km à l’est et plus central dans la commune. Au SE, hameau du Baylou avec camping. Au SE au Truc de la Crabe, le finage atteint la N20 et l’aérodrome de Lalbenque-Cahors, ce qui a attiré une centrale photovoltaïque, la première du Lot (8 MW, sur 15 ha, 34 000 modules, en 2011), et des entrepôts de logistique, dont MBLog (50 sal.) et le centre de tri de La Poste (115 sal.). La Barguelonne et le Lendou ont leurs sources dans la commune. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+29%).

Pern (470 Pernois, 2 566 ha dont 438 de bois), 9 km NNE de Castelnau, est sur le plateau que traverse à l’est la Barguelonne encaissée. De l’autre côté de la vallée, un étranglement met quelque peu à part la partie orientale du finage, qui comprend les hameaux de Terry et Ventaillac, celui-ci frôlé par la N20 (D820). Au NO, une queue dépasse la vallée du Lendou en remontant près de Lhospitalet. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Cézac (170 hab., 1 734 ha dont 355 de bois), 10 km NNO de Castelnau, a quelques maisons dans la vallée du Lendou; un peu en aval, château de Bonnac et très petit hameau de Saint-Clément. Au nord, la vallée du Verdanson et les hameaux rapprochés de Pechpeyroux et la Chave, chacun avec château, occupent une autre moitié du finage. La commune avait été formée par la réunion de Cézac, Pechpeyroux et Saint-Clément dans les années 1790.

Saint-Pantaléon (280 Saint-Pantaléonnais, 1 937 ha dont 255 de bois), 15 km NO de Castelnau et 6 km au NE de Montcuq sur la route de Cahors, a un gros clocher-donjon rectangulaire et un petit village de vacances. Le village est près du confluent de la Petite Barguelonne et du vallon de Fraysse qui vient du nord. La D653 suit la vallée et traverse ainsi la commune, qui a augmenté de 50 hab. depuis 1999.

Lendou-en-Quercy (660 hab., 4 246 ha dont 692 de bois) est une commune nouvelle de 2018, entre Castelnau et Montcuq, unissant trois communes échelonnées dans les vallées du Verdanson et du Lendou. Lascabanes (200 hab., 1 658 ha dont 331 de bois), 9 km NO de Castelnau, est la plus en amont. Son village est sur la rive droite du Verdanson, proche d’un lac collinaire de 8 ha et accompagné au NO sur le plateau par le hameau d’Escayrac, ancienne commune réunie dans les années 1790. Le Verdanson rejoint le Lendou juste à la limite sud de la commune. Saint-Cyprien (270 hab., 1 507 ha dont 216 de bois) est au centre, 5 km au SO de Lascabanes, et détient la mairie. Le village se tient sur le versant droit du Lendou; château et hameau perché de Marcillac à l’ouest. Saint-Laurent-Lolmie (180 hab., 1 081 ha dont 145 de bois) est à 4 km OSO de Saint-Cyprien, 7 km au sud de Montcuq. Son habitat est tout dispersé; Saint-Laurent et Lolmie sont de petits hameaux qui se font face au pied des versants nord et sud du Lendou; entre les deux, au bord de la rivière, l’école et la mairie soutiennent le petit hameau de Capmasses. Les deux paroisses avaient été réunies dès la Révolution mais le nom était resté Saint-Laurent jusqu’en 1918. Au NO, le finage atteint la vallée du Tartuguié à la limite de Montcuq. Au sud, le finage franchit le relief et atteint la vallée de la Barguelonne à l’est de Tréjouls (Tarn-et-Garonne).

Montlauzun (130 Montlauzunois, 648 ha), 18 km ONO de Castelnau et 8 km SSO de Montcuq, est à la limite du Tarn-et-Garonne et juste à l’ouest de Saint-Laurent-Lolmie. L’embryon de village se tient sur une forte butte au sud de la vallée du Tartuguié, son finage atteignant au nord celle de la Petite Barguelonne, au sud celle du Lendou.

Montcuq-en-Quercy-Blanc (1 760 hab., 7 823 ha dont 1 359 de bois) est une commune nouvelle de 2016, formée par la réunion de cinq communes. Montcuq (1 240 Montcuquois, 3 222 ha dont 581 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 28 km au SO de Cahors, 21 km NO de Castelnau. Le nom désigne doublement une hauteur (mont et cuc). Le village, perché au sommet d’une butte, a conservé un aspect médiéval et un donjon du 12e s. Il domine la vallée de la Petite Barguelonne et se déclare «station verte de vacances» avec festival de musique. Il a un collège public et, un peu à l’ouest, le plan d’eau lacustre de Saint-Sernin avec base de loisirs, plus le château perché de Figeac; deux petits hôtels, un camping; traitement des eaux SAUR (85 sal.). À 4 km au nord, la grotte de Roland s’orne d’un lac souterrain. Montcuq produit du chasselas et ses relations l’orientent vers Moissac et Valence-d’Agen plus que vers Cahors. La commune, qui a réuni une demi-douzaine de paroisses dès la Révolution, n’atteignait pas la limite départementale, mais dépassait au SE la vallée de Tartuguié en atteignant la crête au NE de Montlauzun, a culminé à 2 360 hab. en 1851 et sa population s’était abaissée à 1 070 en 1982.

Belmontet (150 hab., 1 212 ha dont 261 de bois) n’a qu’un minuscule village 6 km au NO de Montcuq, dans un vallon donnant sur la vallée de la Séoune, qui traverse tout le finage; distillerie de lavande. Le finage atteint au nord la D656, et englobe notamment le petit hameau de Caux. Valprionde (120 hab., 1 592 ha dont 257 de bois) n’a aussi qu’un très petit village dans un vallon donnant sur la Séoune, 8 km à l’ouest de Montcuq. La mairie était au bord de la Séoune, au Moulin Bessou. Le finage contient au sud les hameaux de Saint-Félix et la Longagne. Sainte-Croix (110 hab., 777 ha dont 118 de bois) est 4 km à l’ouest de Montcuq au creux du vallon du Tréboul, donnant au SE sur la vallée de la Petite Barguelonne. Le finage contient au NO le hameau et le château de Lastours, qui dominent la vallée de la Séoune. Lebreil (180 hab., 1 020 ha dont 162 de bois) est 4 km SO de Montcuq et s’accroche dans un vallon débouchant sur la Petite Barguelonne, au sud de Sainte-Croix. Lebreil et Valprionde étaient limitrophes du Tarn-et-Garonne, ce qu’est donc aussi devenu Montcuq-en-Quercy-Blanc. L’ensemble a perdu une soixantaine d’habitants depuis 1999.

Saint-Daunès (220 Saint-Daunésiens, 1 011 ha dont 146 de bois), 3 km NE de Montcuq, est dans la vallée de la Petite Barguelonne sur la D653. Le finage s’étend des deux côtés de la vallée, surtout vers le nord; petits lacs collinaires.

Bagat-en-Quercy (200 Bagatois, 1 063 ha dont 362 de bois ), 6 km NE de Montcuq, est dans un grand vallon débouchant au sud sur la Petite Barguelonne juste en amont de Saint-Daunès. La commune avait intégré Lasbouygues, au nord-ouest, dans les années 1790; il reste un hameau à ce nom dans la vallée de la Séoune, et le hameau de Mourgues plus au nord. La mention «en Quercy» est de 1975; grotte de Viépis au nord; 104 ha de vignes.

Fargues (160 hab., 1 479 ha dont 215 de bois), 9 km NNO de Montcuq, a 96 ha de vignes dans une commune d’habitat très dispersé, traversée par la D656 sur la ligne de partage des eaux entre Lot et Garonne. La mairie est au hameau de Bovila sur la route, Fargues n’est qu’un minuscule hameau au NE. La Séoune borne le finage au sud.

Le Boulvé (200 Boulvéens, 1 951 ha dont 387de bois), 12 km NNO de Montcuq, est dans un petit bassin drainé vers le nord et le Lot, au sein d’un finage accidenté où les terrains tertiaires s’achèvent sur la plate-forme jurassique.

Saint-Matré (130 Saint-Matréens, 641 ha), 12 km NO de Montcuq, est limitrophe du Tarn-et-Garonne et traversée par la D656 de Cahors à Agen; camping.

Saux (100 Saussiens, 831 ha dont 156 de bois), 15 km ONO de Montcuq, est sur la même route, mais limitrophe à la fois du Tarn-et-Garonne et du Lot-et-Garonne; château d’Aix.

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