Queue-en-Brie (La)

11 500 hab. (Caudaciens), 916 ha, commune du Val-de-Marne dans le canton d’Ormesson-sur-Marne, à l’est du chef-lieu. Son territoire, orienté du nord au sud, est fait de parties très différentes. Au nord, une fraction du plateau de Brie, étirée dans le sens transversal au sud de Chennevières et du Plessis-Trévise, porte la plus grande partie de l’habitat, dans les quartiers du Bois des Friches, de la Fontaine des Bordes et de l’Ormois à l’ouest, des Champlans et de l’Hôtel de ville au centre, des Marnières, du Val Fleuri et du Buisson Fleuri à l’est. Le vaste centre psychothérapeutique de l’hôpital des Murets (300 lits, 900 employés) domine la vallée encaissée du Morbras, qui borde au sud cet ensemble urbanisé. L’habitat dans la vallée se limite à sa traversée au droit de l’hôpital (rue Jean-Jaurès) où était le vieux village, dont l’église est en partie des 11e-12e s. et qui conserve le vestige d’une tour.

En face, le plateau est encore peu habité, le long de la N 4 qui traverse la commune de l’ONO à l’ESE et y prend le nom d’avenue du Général-de-Gaulle; la zone industrielle de la Croix-Saint-Nicolas et un centre commercial y ont néanmoins trouvé place, ainsi que quelques pavillons du quartier de la Pompe. Le territoire communal se prolonge vers le sud dans la forêt domaniale de Notre-Dame. On y entre par le grand domaine départemental des Marmousets (18 ha), riche d’un château du 18e s. et de son jardin à la française, d’un centre de modélisme (voitures et avions) et qui a même une grotte-glacière du 18e s. Au-delà, le finage se divise en une branche étroite vers le sud-ouest, et une partie plus étendue et plus large à l’est, entre Pontault-Combault et Lésigny.

La municipalité distingue six quartiers: Centre-Ville, Vieux Village, la Pierre Lais et les Marnières-Val Fleuri à l’est, les Bordes et le Bois des Friches à l’ouest. La commune a un collège public, une maison de retraite et une maison d’accueil spécialisée, des magasins Boulanger (50 à 100 sal.) et Blanc (meubles, 50 à 100 sal.), les transports Gallet (50 à 100 sal.). La commune avait 510 hab. en 1851, comme en 1901 et en 1950; puis sa population a crû vivement, montant à 3 000 hab. en 1968, 7 100 en 1975, 9 700 en 1990; elle poursuit sa croissance. La municipalité a eu des alternances entre droite et gauche à direction communiste depuis 2001; le maire est Jean-Jacques Darves, communiste.