Rebais

2 000 hab. (Resbaciens), 1 105 ha, chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Meaux, 36 km ESE de Meaux. Rebais est en Brie, entre les vallées du Grand et du Petit Morin, dans le vallon du Raboireau qui descend vers le Grand Morin; la commune a un collège public, deux maisons de retraite publiques, institut médico-éducatif. D’une ancienne abbaye reste un jardin d’agrément du 11e s.; plusieurs hameaux s’éparpillent, dont Boulivillers au nord, Bois Maugé au sud. Les entreprises sont de petite taille: automatismes Tecma Pack (25 sal.), joaillerie Herink (20 sal.), travaux publics Peauger (50 sal.). La population a culminé à 1 400 hab. en 1911; elle était de 1 100 hab. en 1954 et augmente lentement depuis.

Le canton a 13 300 hab., 18 communes, 20 033 ha. Chauffry (920 Cauffériens, 516 ha) est dans la vallée du Grand Morin à 5 km au sud-ouest de Rebais, au confluent du Raboireau. La commune monte au nord sur le plateau, où sont les hameaux de Monthomé et des Limons. Elle avait 410 hab. en 1962 et croît depuis. Saint-Denis-lès-Rebais (920 Dyonisiens, 1 512 ha dont 300 de bois) est dans le vallon du Raboireau à 2 km au sud-ouest de Rebais; son finage s’étend surtout sur le plateau au nord, en plusieurs hameaux dont Champtareine, Villeneuve-sous-Bois, Mazagran, le Vinot, les Pieux; le Ménillot est sur l’autre versant, au sud du village. La commune n’avait guère que 400 hab. au creux des années 1960 à 1975; elle gagne des habitants depuis. Saint-Léger (200 Léodegendiens, 963 ha) est à 2 km à l’est de Rebais sur le ru des Étangs, partie amont peu encaissée du Raboireau; hameaux du Grand-et du Petit-Marché, ferme du Château Renard. La commune n’avait plus que 100 hab. en 1975 et le nombre d’habitants remonte depuis.

Deux communes sont à l’ouest du canton, dans le vallon du ru des Avenelles, autre attributaire du Grand Morin. Doue (1 000 Dovinciens, 2 005 ha dont 252 de bois) est à 6 km ONO de Rebais et a quelques bois vers l’ouest, plusieurs hameaux dont Croupet au sud-ouest et les deux Saussoy à l’est, une église classée et perchée sur une butte, pour cela dite «phare de la Brie». Le bois de Doue est considéré comme espace naturel sensible sur 185 ha. Sa population, de plus de 1 000 hab. au 19e s., était descendue à 580 en 1975; elle augmente depuis. Saint-Germain-sous-Doue (470 Germinois, 1 001 ha dont 230 de bois) est à 2 km en aval de Doue; le village se double du hameau de Molambout. La commune a eu plus de 500 hab. dans les années 1830, 230 seulement en 1975.

Saint-Cyr-sur-Morin (1 800 Saint-Cyriens, 1 910 ha dont 312 de bois) est un gros village-centre bien équipé, qui tient l’angle nord-ouest du canton. Le village, devenu La Fraternité en 1792, est sur la rive gauche du Petit Morin, qui dessine deux méandres encaissés dans la commune; il a une église des 12e-13e s., un musée des pays de Seine-et-Marne. Le finage s’étend de part et d’autre de la vallée. Courcelles-la-Noue est un hameau du fond de vallée en aval de Saint-Cyr, rive gauche, Biercy un autre mais rive droite plus en aval, où était une papeterie. Sur le plateau au sud, sont les hameaux de Goin et des Montgoins. Au nord, plusieurs petits hameaux se dispersent, dont Monthomé et Montapeine. La population communale était autour de 1 000 hab. de 1936 à 1975; elle augmente depuis

Deux villages sont en amont de Saint-Cyr en fond de vallée du Petit Morin. Saint-Ouen-sur-Morin (580 Audoniens, 379 ha) est tout proche, sur la rive gauche, en continuité avec les maisons de Saint-Cyr. Elle n’avait que 200 hab. de 1950 à 1970. Le finage, qui contient les châteaux de la Brosse (1550) et de Charnesseuil (19e s.), nantis de parcs, monte sur les versants mais n’empiète guère sur le plateau. Il en est de même pour Orly-sur-Morin (640 Orlysiens, 587 ha dont 276 de bois), dont le village est à 4 km à l’est de Saint-Cyr, rive droite; le bois du Charnoy et le petit hameau de Bitibout sont sur le versant d’en face, en ubac. Le village, peuplé de 500 hab. vers 1840, se nommait seulement Orly jusqu’en 1873; sa population est descendue jusqu’à 230 hab. en 1962, puis a repris.

La Trétoire (390 Trétoiriens, 928 ha dont 233 de bois) est un village de plateau à 3 km NNE de Rebais; le finage atteint au nord le cours du Petit Morin et comprend donc une fraction de son versant boisé de rive gauche; les hameaux du Bois Baudry et de Launoy sont à l’ouest du village sur le plateau. La commune avait 620 hab. en 1846, 260 seulement dans les années 1960, et a culminé à 480 hab. en 1990 avant de diminuer à nouveau. Boitron (380 hab., 514 ha) est au nord, sur le plateau d’en face, et possède le versant de rive droite du Petit Morin. Le nombre de ses habitants n’était officiellement plus que de 99 en 1968; il croît depuis. Hondevilliers (250 hab., 553 ha) est un autre petit village de plateau au nord du Petit Morin, à 10 km au nord-est du chef-lieu, près de la route de La Ferté-sous-Jouarre à Montmirail (D 407), laquelle traverse le hameau de Flagny; le finage donne au sud sur un vallon de droite du Petit Morin, mais n’atteint pas la rivière. Hondevilliers avait 120 hab. en 1975 (340 en 1851).

Le fond de vallée est ici occupé par Sablonnières (690 Sablonniérois, 1 398 ha dont 285 de bois), à 6 km au nord-est de Rebais; église des 12e-13e s. La commune avait 440 hab. autour de 1970 (770 en 1861) et croît depuis. Le finage communal s’étend sur les versants et sur les deux plateaux, piquetés de petits hameaux. Trois villages se succèdent à l’est de Sablonnières, dans la vallée du Petit Morin. Bellot (790 Bellotiers, 1 636 ha dont 268 de bois) est sur la rive gauche, à 3 km en amont de Sablonnières et 7 km à l’ENE de Rebais, et son finage s’étend exclusivement sur le plateau au sud, où sont plusieurs hameaux dont Grand Doucy, Saincy, les Hauts Champs, Launoy-Brûlé; église inscrite, manoir en partie du 16e s.; nettoyage Lestenet (30 sal.). Un projet de parc éolien de 27 MW est très discuté. La population communale était descendue à 490 hab. au minimum de 1975, contre 930 hab. au maximum de 1856.

Villeneuve-sur-Bellot (1 200 Villeneuvois, 952 ha dont 193 de bois) est 2 km à l’est de Bellot, sur la rive gauche aussi, mais avec un doublon sur la rive droite; elle a une église inscrite et un collège public. Son territoire s’étend principalement vers le nord, où les hameaux de Montflageot et des Fans meublent le plateau; le Grand Foucheret est un hameau au bord de la rivière, rive droite, en aval de Villeneuve. La commune avait 700 hab. en 1936 et n’a atteint les 800 hab. qu’en 1983, puis a accentué sa croissance, passant les 1 000 hab. vers 1995. Verdelot (740 Verdelotais, 2 560 ha dont 267 de bois) est à 2,5 km au nord-est de Villeneuve, sur la rive droite, au confluent du ru Moreau qui descend de Viels-Maisons (Aisne); elle s’orne d’une église en partie du 12e s. et du château de Launoy-Renault (13e, 15e et 16e s.); meunerie Bourgeois (40 sal.), maçonnerie Parruitte (30 sal.), nettoyage Ecom (20 sal.). Le finage s’étire du nord au sud sur 10 km des deux côtés du Morin. Au nord, il atteint en pointe la Grande Forêt au sud de Nogent-l’Artaud (Aisne); il y est traversé par la D 401 de Jouarre à Montmirail, qui passe par le hameau de Replonges. Au sud, il compte plusieurs écarts, dont le hameau du Corbier. La commune avait 520 hab. aux recensements de 1975 et 1982, contre 800 en 1926 et 1 200 en 1831, et sa population a crû depuis.

Montdauphin (220 Montdauphinois, 984 ha) est tout à l’est du canton, à 16 km du chef-lieu. Le village est sur le plateau au sud du Morin, dont le cours fixe la limite nord de la commune. Son finage contient plusieurs hameaux dont Vaumartin, le Bois Retz, Bois Guyot; le minimum de population a été observé en 1990 avec moins de 160 hab. (350 hab. en 1866). Enfin Montenils (40 Montenilois, 530 ha), 4 km à l’est de Montdauphin, appartient également au canton, dont elle est la commune la plus orientale, mais forme une quasi-enclave séparée du reste du canton par la commune de Montolivet (canton de La Ferté-Gaucher), entourée par le département de la Marne sur trois côtés, et bordée au nord par celui de l’Aisne. Elle est à son minimum depuis 1980, et avait eu 110 hab. en 1926.


Rebais (le)

r., v. Perthes