28 700 hab. (Rilliards) dont 380 à part, 1 448 ha, chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 13 km au NE de la préfecture. La commune a quitté le département de l’Ain en 1968. Son territoire est bordé à l’est par l’autoroute A 46, qui sert aussi au contournement de Lyon (deux échangeurs), et situé à la divergence des N 83 vers Bourg-en-Bresse et N 84 vers Ambérieu; il est balisé au NE par le fort de Vancia (1876), de la seconde couronne de Séré de Rivières, et par la gare de Crépieux-la Pape au port. Crépieux s’est émancipée comme commune en 1927, mais a été réabsorbée par Rillieux en 1972. La Pape, nom rajouté alors à celui de Rillieux, est le nom de la grande île où serpente le Vieux Rhône, mais dont Rillieux n’a qu’une faible largeur sur la rive méridionale du canal de Miribel, le reste étant à Vaulx-en-Velin. Située sur le plateau, la ville domine cette plaine par le talus de la Côtière des Dombes. Tout le grand ensemble dit de la Ville nouvelle, au centre du plateau, est classé en «zone urbaine sensible» et en zone franche urbaine. Elle rassemble de nombreux emplois industriels, notamment dans la zone industrielle Perica au nord-ouest, partagée avec Caluire-et-Cuire et en cours de «requaification»: lingerie féminine Lejaby (570 sal., à l’états-unien Warnaco) et confection féminine Dauphitex (50 sal.) au groupe Zannier, tissages de soieries Dutel (100 sal.); climatiseurs Carrier (240 sal.) au groupe états-unien United Technologies, détersifs Cotelle (Javel-Lacroix, 200 sal.) à l’états-unien Colgate-Palmolive, raccords flexibles Contitech Anoflex (200 sal.) à l’allemand Continental, petit mobilier et décoration de la maison Jardin d’Ulysse (65 sal.), outillages de compression pour pharmacie SPC (anc. Société de précision de Caluire, 45 sal.); pyrotechnie Pyragric (50 sal.). En outre, Rillieux a des établissements de distribution et de service: installations électriques Stepe (230 sal., états-unien Anec) et Enfrasys (85 sal., groupe Vinci), génie thermique et aéraulique Spie (90 sal.); bureaux de gestion et traitement de données Vivalis (210 sal.), aux Caisses d’Épargne; supermarché Champion (75 sal.), magasin Castorama (130 sal.); négoces de produits d’hygiène Copal (60 sal.), de jouets Smoby (50) dans les anciens ateliers Majorette-Solido; gestion immobilière Opac de l’Ain (70 sal.), gardiennage Croc Blanc (C. Lacroix, 80 sal.), nettoyage urbain Onyx (70 sal., groupe Veolia), distribution d’eau Sdei (Lyonnaise des Eaux, 200 sal.), grands garages. La ville a deux collèges et trois lycées publics dont deux professionnels, un collège et un lycée professionnel privés, une polyclinique de 150 lits (230 sal.); médiathèque (Espace Baudelaire), parc Brosset, musée agricole et rural (outillage et tracteurs). Le quartier de la Ville Nouvelle a été classé en zone franche urbaine; la caserne Osterode est campée à l’est et abrite un dépôt des armées de Terre (Escat). La ville n’avait encore que 1 500 hab. vers 1950. Passée à 9 600 hab. en 1968, elle a bondi à 30 700 hab. en 1975, culminé à 31 600 (sdc) en 1982 et a perdu plus de 3 000 hab. depuis. Sa population est estimée à 29 200 hab. en 2005. Le canton, limitrophe du département de l’Ain, a 34 400 hab., 3 communes, 2 159 ha. Les deux autres communes sont Sathonay-Camp et Sathonay-Village (v. Sathonay-Camp). |