Roye

(5 750 Royens, 1 555 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Somme dans l’arrondissement de Montdidier, 18 km ENE de celle-ci, dans la CC du Grand Roye. L’habitat forme une agglomération un peu distendue au bord de l’Avre, vaste carrefour au croisement des voies Paris-Lille (A1, D917, TGV) et de la route d’Amiens à Soissons (D934), ancienne chaussée romaine, auxquelles s’ajoutent les routes vers Montdidier et Ham-Saint-Quentin (D930). L’échangeur n°12 de l’autoroute, ouvert en 1966 au NO de la ville, a eu un rôle décisif dans le renouveau de l’agglomération. Celle-ci a un collège public et un privé, un centre hospitalier, un Intermarché (65 sal.), un musée d’histoire locale et d’une salle de classe sous la Troisième République; cimetière militaire allemand au sud. Tout le sud du finage est occupé par un parc éolien de 18 turbines GSEnergy (2,5MW chacune), prolongé au SO à Beuvraignes et Laucourt.

À Roye travaillent les usines Fapagau (190 sal., cosmétiques du groupe L’Oréal); Ondulys (carton ondulé, 70 sal.), au groupe belge VPK; Deceuninck (100 sal., profilés plastiques pour bâtiment, groupe belge); FSP (65 sal. films plastiques, à l’espagnol Coexpan); forge et métallerie SCAP (80 sal.). La commune contient également la sucrerie Saint-Louis du groupe Südzucker (150 et 130 sal.), ainsi que des entrepôts et sociétés de transports qui font de Roye un grand pôle logistique de 700 emplois, avec les transports Kuehne Nagel (160 sal.), XPO (180 sal.), la gestion d’autoroutes Sanef (40 sal.), plus La Poste (330 sal.); en outre, intérim Manpower (380 sal.) et Adecco (180 sal.). La population de Roye était de 5 300 hab. dans les années 1930; elle a fluctué depuis, augmentant assez nettement jusqu’en 1982 (6 700 hab.), et a perdu 870 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Roye a 25 500 hab., 62 communes.

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