920 hab., 681 ha, chef-lieu de canton du département du Cantal dans l’arrondissement de Mauriac, 26 km au NE à 480 m, 7 km au sud de Bort-les-Orgues. C’est une «station verte de vacances» avec église romane du 12e s. restaurée, maisons anciennes (15e s.) et belle place. Le nom se prononce Sagnes et évoque une légère dépression qui fut marécageuse. La population s’est tenue vers 600 hab. pendant un siècle et demi; puis elle a augmenté depuis 1960, mais a perdu une centaine d’habitants de 1999 à 2008. Le canton, limitrophe du département de la Corrèze, a 5 900 hab. (6 200 en 1999), 12 communes, 18 659 ha dont 3 815 de bois. Sa limite occidentale et septentrionale s’appuie sur la profonde vallée de la Dordogne et de son affluent la Rhue, juste au sud de Bort-les-Orgues; sa limite sud-occidentale suit les gorges de la Sumène jusqu’au confluent avec la Dordogne. Au NE, le canton relève de l’Artense, au SE de la planèze de laves, à l’ouest du «sillon houiller», petit pays parfois nommé Champagnaguès. Le charbon y fut exploité à Champagnac (1 200 hab., 2 801 ha dont 586 de bois), 9 km à l’O de Saignes à 620 m, où un musée rappelle son histoire, et à Ydes, entre les années 1870 et 1959 — la mine comptait encore 440 salariés en 1957 et extrayait 100 000 t/an. Le plateau est traversé par la route d’Aurillac et Mauriac à Clermont-Ferrand, dont profite Ydes; mais les voies ferrées ne sont plus en service. Au NE du canton, Antignac (290 hab., 1 602 ha dont 483 de bois), à 5 km de Saignes à 495 m, est la seule commune incluse dans le Parc des Volcans; belle église romane, jardin ethnobotanique Avena. À la pointe NO, enveloppée par le grand coude des gorges de la Dordogne, la commune de Saint-Pierre (170 hab., 1 427 ha dont 449 de bois), 4 km au nord de Champagnac à 600 m, a eu une mine d’uranium, dont l’exploitation entre 1978 et 1985 avait entraîné le déplacement du village; l’usine a définitivement fermé en 1988, mais a laissé un vaste dépôt de déchets radioactifs, évalué à 600 000 t et en partie masqué par un étang de loisirs et des terrains de sport; le territoire de la commune domine le site de Saint-Nazaire au confluent de la Dordogne et de la Diège côté nord, ainsi que le barrage de Marèges à l’ouest. Le secteur du confluent Dordogne-Sumène, au sud-ouest, est tenu par la commune de Veyrières (130 hab., 1 367 ha dont 413 de bois), à 620 m, bordée par de profondes gorges rehaussées par l’interminable plan d’eau du lointain barrage de l’Aigle; table d’orientation et château au hameau du Mas. Bassignac (230 hab., 1 195 ha dont 353 de bois), au fond de la vallée de la Sumène à 412 m, prolonge au SO les maisons d’Ydes et propose un jardin textile avec atelier de tissage; son finage s’allonge vers le SO et inclut le hameau de Vendes, équipé d’un village de vacances, à l’entrée des gorges de la Sumène à son confluent avec le Mars qui vient du sud. Vebret (480 hab., 2 443 ha dont 250 de bois), 4 km à l’est de Saignes dans la vallée de la Sumène, accueille les travaux publics RMCL (85 sal.). Vebret (480 hab., 2 443 ha dont 250 de bois), 4 km à l’est de Saignes dans la vallée de la Sumène, accueille les travaux publics RMCL (85 sal.). |